2011-12-25

Réflexion pour le Jour de Noël...

Le rôle de Marie est très discret dans la naissance de Jésus. Voici de quoi nous faire réfléchir!

Publié avec l'autorisation de l'auteur

2011-12-01

Émilie, tu parles à notre coeur...(suite et fin)


Ce chant, composé par Sœur Madeleine Dubé, o.p., inspire nos réflexions en ce 10e anniversaire de la béatification d'Émilie Gamelin.

Émilie, tu continues ta mission de service... (6e couplet)

Émilie, tu parles à notre cœur,

tu continues ta mission de service.

Le couvert est toujours prêt,

Pour tous ceux qui ont besoin,

La Providence reçoit tous ses enfants.



Émilie, merci de nous embraser de ta charité...
Émilie a été choisie pour manifester au monde un aspect du mystère global que le Christ, envoyé du Père, avait mission de révéler aux humains : proclamer le mystère de la Providence de Dieu et celui de Notre-Dame des-Sept-Douleurs.  Aujourd'hui, elle vient nous rappeler l'amour préférentiel du Christ, pour les pauvres, les souffrants : « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » (Cf. Mt, 25, 40). Bien sûr, le monde changé, des réseaux d'aide sociale se sont organisés, mais malgré cela, il y a tellement de pauvreté, de souffrance, de solitude  et de misère!

Comme Émilie l'a été en son temps, soyons à l'écoute des besoins d'aujourd'hui pour y répondre,  comptant sur la Providence...et nous rappelant qu'Émilie, au dernier moment de sa vie, a laissé jaillir ces quelques mots de son cœur :

 HUMILITÉ, SIMPLICITÉ, CHARITÉ... SURTOUT, CHA...RI...TÉ...

C'était le 23 septembre 1851, à 4 heures de l'après-midi...


(Tiré d'un article publié par sœur Yvette Demers, sœur de la Providence, dans "l'Échos d'Émilie".)
Voir le vidéo et écouter le chant: Émilie, tu parles à notre coeur

2011-11-24

SAINTE ÉMILIE DE VIALAR:  1797-1856   
Un parallèle avec Émilie Gamelin : 1800-1851

Sainte Émilie de Vialar est née à Gaillac (sud-ouest de la France) le 12 septembre 1797.
Bienheureuse Émilie Tavernier-Gamelin est née à Montréal, Québec, le 19 février 1800.

Jeune fille de famille aisée, Émilie de Vialar désire faire connaître et aimer Jésus, secourir les pauvres, les malades et les enfants abandonnés. À Gaillac, l’hôpital municipal, tenu par les Sœurs de Nevers, soigne déjà les malades pauvres et recueille les enfants abandonnés.  Enfant et jeune fille, Émilie Tavernier est touchée par les pauvres autour d’elle; après la mort de ses parents, elle se rend chez son frère pour lui apporter son aide, suite au décès de son épouse, elle ouvre alors une table pour recevoir les pauvres qui se présentent nombreux, elle l’appellera La Table du Roi.

Par contre, personne ne s’occupe de l’éducation des enfants pauvres; elle commence donc par une école. Elle s’entoure de quelques jeunes filles de Gaillac et fonde à Noël 1832 une Congrégation, les Sœurs de St Joseph de l’Apparition.  Émilie Tavernier mariée à Jean-Baptiste Gamelin, mère de 3 enfants, devient veuve et sans famille dans l’espace de 4 ans de mariage. Aidée par un prêtre à vivre son deuil , elle découvre bientôt de nombreux besoins autour d’elle : des femmes âgées, seules, infirmes. Elle décide de les accueillir dans sa propre maison, mais bientôt elle doit en ouvrir une autre, puis une 3e, grâce à un généreux donateur. De plus, elle accepte de prendre en charge une maison pour des jeunes enfants orphelins Irlandais, ayant fui leur pays à cause du typhus et perdu leur famille durant la traversée. Comme l’Évêque du lieu désire assurer l’avenir de l’œuvre de Madame Gamelin, il en arrive, avec elle et quelques jeunes filles, ses collaboratrices, à fonder la Communauté des Sœurs de la Providence, le 25 mars 1843.

Le nom de Sœurs de St-Joseph de l’Apparition exprime la mission et la spiritualité de la Congrégation: contribuer au plan d’amour sauveur de Dieu comme l’a fait Joseph averti par l’ange d’accueillir Jésus en Marie (Mt 1, 20-21). Le nom de ‘Providence’ est attribué par le peuple montréalais, car Émilie Gamelin est considérée comme une ‘vraie Providence’ et les gens se disent les uns aux autres, quand un besoin se présente : «Va à la Providence» en indiquant la maison de Madame Gamelin.

On appelle les Sœurs en Algérie, puis en Tunisie et dans divers pays de la Méditerranée, pour révéler par leur dévouement l’amour infini de Dieu pour l’humanité. Quand Émilie meurt à Marseille, le 24 août 1856, les premières Sœurs arrivent en Australie.  En plus des dames âgées et des enfants irlandais immigrés à Montréal, Émilie Gamelin est appelée à soigner également un jeune idiot, Dodais, que son mari lui a laissé en mourant, en gage de son amour pour elle; ce fut le début de l’Oeuvre des malades mentaux que les Sœurs de la Providence poursuivront durant de nombreuses années. Une autre œuvre chère à Émilie Gamelin fut l’Oeuvre de la soupe pour soulager de nombreux pauvres qui venaient frapper à la porte chez les Sœurs de la Providence. Cette œuvre s’est terminée en 1962 alors que la ville achète la Maison de la Providence et le terrain pour la construction du métro.

Un site rassemble les écrits de Sainte Émilie, retranscrits de façon fiable et complète à partir des documents originaux: Un texte spirituel, la Relation des grâces qu’elle a reçues de Dieu et toutes les lettres connues de Sainte Émilie, soit 550 lettres classées dans l’ordre chronologique, ainsi que quelques nominations à diverses charges. Mère Gamelin a peu écrit au cours des 8 années qu’elle a vécues dans la Communauté, cependant ses notes de retraite, ses communications avec son Évêque, avec ses Sœurs parties en mission, sont révélatrices de la vie intérieure de cette grande âme, de son humilité, de sa simplicité et de sa charité, ses 3 derniers mots prononcés lors de sa mort considérés comme son testament à la Communauté et à l’Église. C’était le 23 septembre 1851. Le pape Jean-Paul II a reconnu en Mère Émilie Tavernier-Gamelin un modèle d’abandon à la Providence, en même temps qu’un cœur ouvert à toute détresse, en la présentant au monde entier, lors de son discours de Béatification, le 7 octobre 2001.
Pour en savoir davantage on peut consulter le blog d’Émilie : http://heritagedemilie.blogspot.com     
et une communauté virtuelle à son nom : http://heritagedemilie.affinitiz.com

2011-11-22

Émilie, tu parles à notre coeur...(suite)

Le chant composé par soeur Madeleine Dubé lors de la béatification d'Émilie Gamelin, le 7 octobre 2001,  nous inspire encore aujourd'hui.  Regardons les 3e et 4e couplets:

3- Émilie, tu parles à notre cœur,
tu as voulu t’approcher des plus pauvres.

Ton amour allume en nous
un grand feu de compassion
nous répandrons la tendresse de Jésus.

 4- Émilie, tu parles à notre cœur,
tu as compris la souffrance du monde.
Ton offrande crée en nous
Le désir de tout donner,
Pour que renaisse partout le vrai bonheur.

Emilie, tu as voulu t'approcher des plus pauvres...

Émilie sera à l'écoute des besoins des pauvres, des souffrants, des petits, comptant sur la Providence, dans une grande disponibilité et une générosité à toute épreuve; chez tous ceux que la misère oppresse, elle voit Dieu souffrant en eux et c'est Lui qu'elle veut secourir et soulager. Elle se fait prévenante pour aller au-devant d'eux; compatissante, pour leur apporter le meilleur d'elle-même, sans jamais laisser pressentir ce qu'il lui en coûte pour aller jusqu'à eux. Un de ses biographes écrira : « Elle mourra littéralement mangée par sa charité. » (La femme au coeur attentif, p. 251).

Écouter le chant et voir le video : Émilie tu parles à notre coeur

2011-11-08

Émilie, tu parles à notre coeur...

Il y a dix ans, le 7 octobre 2001, Émilie Tavernier- Gamelin, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Providence, était proclamée bienheureuse, par le pape Jean-Paul II. Le lendemain, le 8 octobre, le chant : « Gloire au Seigneur qui fait merveilles...» résonnait sous les voûtes de la coupole de la Basilique St-Pierre de Rome, au début de la première Eucharistie célébrée en son honneur,

Ce chant, composé par Sœur Madeleine Dubé, o.p., ne pourrait-il pas inspirer nos réflexions en cette année jubilaire?

Émilie, tu es pour nous un témoin d'espérance... (2e couplet)

 Émilie, tu parles à notre cœur,

tu es pour nous un témoin d’espérance.

Ta confiance nous redit :

Dieu est là, toujours présent,

Tournons vers lui le regard de notre foi.

 Toute la vie de Mère Gamelin reflète le courage, la force et la foi. Loin de se décourager devant la souffrance ou les difficultés, elle sait trouver son réconfort, son appui, auprès de la Vierge Marie au pied de la Croix, assurée qu'elle est là où Dieu la veut. De cette confiance jaillit une ferme espérance : « qu'importe ce qui m'arrivera, rien ne pourra m'arriver sans votre permission. » (Notes de retraites, mars 1846). Elle s'appuie sur la toute-puissance miséricordieuse de Dieu, dans une confiance totale, un abandon complet.
Tiré de "Échos d'Émilie  (sœur Yvette Demers) Voir vidéo et chant plus bas

Émilie, tu parles à notre coeur

2011-10-30

LES QUÉBÉCOISES DE 1837-39

MADAME GAMELIN, née Emilie Tavernier

Toute sa vie, Emilie Gamelin (1800-1851) aura à subir de terribles épreuves. Dès l'enfance, elle perd ses parents. On la confie alors aûx bons soins d'une tante. Elle épouse ensuite un pomiculteur aisé, de 27 ans son aîné, dont elle a trois garçons. Mais le destin emporte coup sur coup chacun des quatre hommes de sa vie! Si bien qu'à 27 ans, elle se retrouve seule. Encore jeune et jolie, elle renonce pourtant à la vie mondaine et se consacre désormais aux pauvres, aux malades, ainsi qu'aux personnes seules.

En décembre 1837, elle obtient le droit de visiter les Patriotes emprisonnés et de leur apporter de la nourriture. Elle le fait d'autant plus volontiers que son propre frère, François Tavernier, est lui-même du nombre. Boucher-Belleville écrit d'elle que « son patriotisme mérite les plus grands éloges, elle fournit tous les jours de la soupe à ceux des prisonniers qui n'ont que la livre et demie de pain pour subsister. » La bienfaitrice des Patriotes assure aussi le lien entre les prisonniers et leur famille, qui n'ont alors aucun droit de visite. On lui doit d'avoir conservé pour la postérité le sublime testament de Chevalier De Lorimier, que tout Québécois devrait lire et relire.

Remarquable pour sa bonté, elle recevra un jour le surnom d'Ange des prisonniers. En 1844, Mgr Bourget consacre son association sous le nom de Filles de la charité de la Providence. C'est seulement alors qu'Emilie prononce des voeux. Ces religieuses ont continué longtemps à visiter les prisonniers et à accompagner les condamnés jusqu'au pied de l'échafaud.

Tiré de la brochure: 'Les Amis des Patriotes'

Chant en l'honneur d'Émilie...

En l'année du 125ième anniversaire de la fondation de la communauté
des sœurs de la Providence par la Bienheureuse Émilie Gamelin,
la communauté a voulu lui rendre hommage.

Air : La prière en famille

PAROLES: Sœur Louis-Michel

En ce jour d'allégresse, nos cœurs à l'unisson
Te chantent avec tendresse, en bénissant ton nom.
En gardant la mémoire de ton noble destin;
C'est un jour de victoire, ô Mère Gamelin.

En terre canadienne, vaillamment tu as semé
Une petite graine, un grand arbre a levé;
Sous ses branches, bien vite, les pauvres du Seigneur
Ont trouvé un doux gîte, comme dans ton grand cœur.


Ton âme magnanime, secourait tout malheur;
Saluons l'héroïne, semeuse de bonheur.
A l'orphelin sans mère, au malade sans soin,
Tu donnas la chaumière, soulageant tout besoin.

Cent vingt-cinq ans d'histoire sur ton œuvre ont passé,
De labeurs méritoires, chaque jour fut marqué.
Aujourd'hui dans la pierre, ton nom est buriné,
Et ta famille entière chante ta CHARITÉ.


Te croyant la dernière, dans ton HUMILITÉ
L'ombre, tu la préfères au triomphe loué;
Et regardant Marie, la Mère de Douleurs,
Tu trouvas dans la vie, réconfort pour ton cœur.


Sur les bords du grand fleuve qui te vit grandissant
A l'œuvre et à l'épreuve, ton rêve poursuivant,
Consolant toute peine, ange des prisonniers,
Apaisant toute haine, prodiguant tes bontés.


Du cher et vieil Asile, un jour il faut partir,
Même si l'on s'exile, reste le souvenir ;
Et notre Maison Mère, en ses murs garde encore
Ta présence si chère, comme un précieux trésor.


O noble Fondatrice, un sillon tu as tracé,
Tissé de sacrifices, de tes pleurs arrosé.
Et nous voulons te suivre, au chemin de la croix
Partout faire revivre ta vaillance et ta foi.


La douce Providence, fut toujours ton appui,
Ta grande confiance jamais ne fut sans fruit.
Dans ton âme d'apôtre, brûlait un feu divin;
Tu voyais dans le pauvre, Jésus tendant la main.


Vers toi, Mère chérie, se tournent nos regards,
En cette heure bénie, nous te faisons rempart,
Souhaitant joie plus pleine, ô Mère Gamelin,
Te voir, bonheur suprême, dans la gloire, demain!

2011-10-07

10e Anniversaire - BÉATIFICATION D'ÉMILIE TAVERNIER-GAMELIN 7 OCTOBRE 2001-2011

Sous un soleil radieux, le 7 octobre 2001, les milliers de pèlerins, venus des quatre coins de la planète, remplissaient la Place St-Pierre, à Rome, pour assister à la Béatification de sept nouveaux bienheureux, dont la fondatrice des Soeurs de la Providence, la bienheureuse Émilie Tavernier-Gamelin, première bienheureuse montréalaise.  Nous célébrons donc, cette année le 10e anniversaire de cette grande grâce qui est accordée à certains membres de l'Église, après une étude spécialisée par la Congrégation des Saints.

Nous avons besoin de personnes qui ont surmonté, dans la foi, les difficultés et les épreuves de la vie, et qui peuvent servir d'exemples pour nous donner du courage;  ils deviennent des modèles dans nos propres vies.  Il va sans dire qu'une béatification ou une canonisation ne change rien au Serviteur de Dieu:  le saint n'a pas besoin d'être canonisé, et une servante de Dieu que l'on canonise n'occupera pas au ciel une meilleure place que les saints non canonisés!  Ce qui importe pour nous, en marche sur la terre, c'est de suivre le Christ pour posséder Dieu à l'heure de notre mort, et être dans son amour éternel.

Qu'apportera donc de plus la Canonisation?
La canonisation consiste en une déclaration solennelle du Souverain Pontife attestant que ces personnes ajoutent leur plénitude à la vie de l'Église universelle, et qu'elles sont offertes comme modèles et intercesseurs auprès de Dieu.  La grâce de la canonisation est une force et une inspiration pour le bien pastoral des fidèles, un acte d'authenticité scellé par l'intervention de Dieu, à travers l'obtention d'un miracle dû à l'intercession du saint.  Il est alors porté au calendrier de l'Eglise universelle.  C'est là le don ultime que le saint fait à l'Église.
Yvette Demers, s.p.

2011-10-06

LE SEIGNEUR, C’EST MON PÈRE ! (ps.23)

SI ÉMILIE PRIAIT CE PSAUME…

Seigneur, tu es pour moi un Père,
Avec toi, je ne manque de rien.

Tu guides toi-même tes enfants
Sur le chemin de ta Maison,
Comme le berger ramène ses brebis
En veillant sur les forces de chacune.

Même dans les moments difficiles,
Mon Seigneur, Père et Providence
Je n’ai peur de rien.

Je sais que tu m’accompagnes toujours
Pour me garder sur le chemin de la Vie.

De tout mal tu me protèges
C’est là ma sécurité.

Tu me nourris de ta tendresse,
Tu m’enveloppes de ta douceur,
Tu rassasies ma soif de ta présence.

Tous les jours, tu m’accompagnes,
Chaque instant est rempli
De ta bonté et de ta générosité.

C’est chez TOI que je veux habiter
Aussi longtemps que je vivrai,
C’est dans ta maison que je reviendrai,
O mon Père et Providence.

(En ce 10e anniversaire de béatification : 7 octobre 2001-2011)

2011-09-23

Anniversaire du décès d'Émilie Gamelin (23 septembre)

Voici une réflexion sur la femme extraordinaire qu'a été Émilie Gamelin , faite par l'abbé Gérald Chaput en ce jour de son anniversaire.

Réjouissons-nous. Nous célébrons la mémoire d'une femme d'ici, née ici, dont la manière de vivre fut signé  Jésus-Christ, femme aux comportements divins et dont la fascination pour les exclus, les sans «situations», les sans emploi, les repoussés, en a interpellé d'autres à faire de même.
Réjouissons-nous. Ceux qui n'étaient bon à rien pour le monde de son temps étaient pour elle dignes du Dieu de sa foi. Elle est sortie à la première, troisième, cinquième et neuvième heure du jour pour offrir au non « recherchés », au non «désirés», un même regard de dignité (Mt 20, 1-16). Pour elle, ces visages étaient des pages d'Évangile sur lesquelles Jésus avait gravé son visage divin.


Réjouissons-nous. Ceux que la société considérait comme inutilisables, les incapables, les infirmes, les sans éducation, les maladroits, les peu ou pas « doués», ceux qui n'ont rien su faire de leurs talents (Mt 25, 14-18) comme ceux qui étaient sans «situation», sans «espérance», sans emploi, sans «apparence», parce que personne ne daignait poser sur eux un regard « invitant », Mère Gamelin les recherchait, les désirait. Avec des moyens dérisoires, elle s'empressait de les inviter à une table de noces, une table divine (Mt 22, 1-14), une table royale.  Sa table et son cœur n'étaient fermés à personne.

Réjouissons-nous. Elle s'en est allée aux croisés des chemins car la Sagesse crie aux carrefours (Pr 1, 20). Elle a parcouru les places publics -ne trouve-ton pas un place Gamelin!- à la rencontre des drogués et des moins que désirables de la société. Elle s'est hâtée d'être femme de visitation auprès des veuves et des sans abris, des prisonniers et des malades.  Elle était Écriture que pouvait lire les illettrés parce qu'elle était comme l'exprime un psaume (103, 15), le pain [qui] fortifie et le vin [qui] réjouit le cœur de l'homme. 



Réjouissons- nous. Cette femme vaillante (Pro 31, 10), «en or», entreprenante, avisée, attentive, perle précieuse de savoir-faire et de savoir-vivre, pour rendre le monde plus humain (GS 40), s'est faite débitrice (Mt 18, 21-35) de tous ses contemporains. Pour elle, et en cela elle signait de sa vie ce que saint Léon le Grand exprimait (et c'est très fort, très ébranlant) : lorsque nous donnons aux miséreux ce qui leur est nécessaire, nous ne leur faisons pas de largesses, nous ne faisons que rendre ce qui leur appartient.
Mère Gamelin en devait toujours à tout le monde. Elle recherchait vivre avec les moins que rien, les non éduqués pour leur offrir un visage de compassion. Elle avait cette vive conscience que sa foi la rendait débitrice des talents qu'elle avait reçus. Pour elle, ses biens n'étaient pas les siens. Elle n'en était que dispensatrice.



Heureux qui comprend ce grand mystère de la désappropriation de tout, même de sa vie. Heureux qui regarde non pas la pauvreté, mais la personne du pauvre. Heureux qui considère un corps défiguré par la souffrance non indigne de son assistance. Heureux qui voit non le prisonnier, mais un « adoré» que Dieu recherche. Voilà ce que Mère Gamelin a compris.  



À votre contemplation : C’est aux fruits que nous reconnaissons un arbre (Mt 12,33). C’est à leurs œuvres que nous reconnaissons ceux qui font profession d’appartenir au Christ. Mère Gamelin a mise sa confiance en Dieu comme si tout dépendait d'elle et non de lui. Elle s'est livrée à l'Action comme si tout dépendait de Lui et non d'elle (Maxime du  jésuite hongrois Hevenesi (XVIIIe siècle) attribuée à saint Ignace). AMEN. (Avec permission de l'auteur)

2011-08-30

Un JUBILE S'ESTOMPE..

DES ANNIVERSAIRES S'ANNONCENT...



Les feux du Jubilé d'Or de la Cause de Mère Gamelin (1960-2010) s'éteignent
doucement... alors que d'heureux anniversaires pointent à l'aurore de 2011, pour
célébrer notre bienheureuse Mère et fondatrice.
170e anniversaire
« Bill d'Incorporation de l'Asile de Montréal pour les femmes âgées et infirmes »
 18 septembre 1841-2011

Le 7 août 1841, Madame Gamelin et ses collaboratrices avaient fait des démarches
en vue d'obtenir une charte civile pour la Maison de la Providence. Cette charte est
accordée le 18 septembre 1841, et la corporation prend le nom de « Corporation de
l'Asile des femmes âgées et infirmes de Montréal ».
Mis au courant de cette démarche, à son retour d'Europe, Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, y voit un signe providentiel et dévoile son projet de faire venir des religieuses pour assurer la permanence de l'œuvre de Madame Gamelin qu'il considère comme « une œuvre très importante pour le diocèse ».
À partir de 1843, année de la fondation de la communauté religieuse des Sœurs de
la Providence, les œuvres de la Providence ont continué d'évoluer sous cette corporation jusqu'en 1861. Ce n'est que le 18 mai 1861 que la charte fut amendée pour adopter le nom de : Sœurs de l'Asile de la Providence de Montréal. Le 10 juin 1884, un Acte pour refondre et amender les actes précédents de ladite corporation est décrété par la législature du Québec et dorénavant le nom corporatif devient : La Communauté des Sœurs de Charité de la Providence. Cette corporation-mère existe encore aujourd'hui au niveau de l'Administration générale de la Congrégation.




160e anniversaire
 Décès de Mère Émilie Tavernier-Gamelin
23 septembre 1851-2011
Victime de l'épidémie de choléra qui sévit à Montréal et aux environs, Mère Gamelin,
enflammée par sa charité, rend son âme à Dieu, le 23 septembre 1851, après douze
heures de maladie, laissant à ses filles, comme testament spirituel, ces trois simples mots:

 « Humilité, simplicité, charité ».
(Dernières paroles de Mère Gamelin adressées à ses filles)  le 23 septembre 1851, au moment de rendre l'âme.
Dans l'après-midi du 24 septembre 1851, après les funérailles, Mgr Bourget visite les
Sœurs pour les entretenir des vertus de leur fondatrice, et leur dit: « Ayant fait passer
votre mère par de rudes épreuves pour purifier sa vertu, j'ai par là contracté une vraie
obligation de révéler après sa mort les solidesvertus que renfermait sa belle âme, et qui
sont restées cachées jusqu'à ce jour».
10e anniversaire
Béatification d'Émilie Tavernier-Gamelin
7octobre 2001-2011
Sous un soleil radieux, le 7 octobre 2001, les pèlerins, venus des quatre coins
de la planète remplissaient la Place St-Pierre, à Rome, pour assister à la Béatification
de sept nouveaux bienheureux,dont notre chère fondatrice et mère,
Émilie Tavernier-Gamelin, première bienheureuse montréalaise.Dans son homélie,
le pape Jean-Paul II parla de Mère Gamelin en ces termes : « Dans sa vie de
mère de famille et de religieuse fondatrice des Sœurs de la Providence,
Émilie Tavernier- Gamelin a été le modèle d'un courageux abandon à la Providence.
Elle avait un cœur ouvert à toute détresse, servant spécialement les pauvres
et les petits, qu'elle désirait traiter comme des rois. Que la nouvelle
bienheureuse soit un modèle de contemplation et d'action pour les Sœurs de
son Institut et pour les personnes qui travaillent avec elles.

2011-08-23

EMILIE, UNE FEMME DE COMPASSION


Émilie Gamelin est née à Montréal en 1800.

Elle a vécu sa petite enfance dans le climat de misère, d’incertitude et de pauvreté qui a caractérisé cette époque où les ressources suffisaient à peine pour survivre.

Émilie perd sa mère à 4 ans et son père dix ans plus tard, elle est placée sous la tutelle de son frère.

A 23 ans, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, un commerçant de 50 ans. La différence d’âge n’empêche pas le couple de connaître 4 années de bonheur, entre les exigences du commerce et 3 grossesses.  A 28 ans, Émilie se retrouve seule, après avoir perdu son marie et ses 3 enfants.

Ces épreuves vont permettre à Émilie de trouver en elle de remarquables ressources de cœur.  La leçon apprise de sa mère qui l’avait initiée à l’amour des pauvres et au partage devient sa raison de vivre.  Une leçon qui, à l’adolescence, lui avait inspiré de dresser chez son frère la ‘table du roi’ pour les pauvres.  Une leçon qu’elle avait recueillie quand son mari lui avait demandé, en souvenir de leur amour, de s’occuper de l’idiot Dodais qu’il avait pris en charge ainsi que sa vieille mère.

Loin de se replier sur sa douleur, Émilie trouve la force de se mettre au service des plus démunis.  Elle se joint à un groupe de dames, dans le but de porter remède à la misère  qui frappait de nombreux pauvres à Montréal.

De plus, Émilie accueille chez elle des femmes âgées, infirmes ou abandonnées qu’elle découvre.  Elle ne tarde pas à fonder une société anonyme de dames pour l’aider dans la visite des pauvres à domicile.  Les besoins vont se diversifier au rythme des épidémies de choléra et de typhus de 1832 et au rythme de l’apparition de nouvelles misères : jeunes filles venues de la campagne, orphelines, aliénés, etc…  Lors des troubles de 1837-38, elle ajoute la visite des prisonniers politiques.  Pour la population elle est ‘la Providence des pauvres’ et aussi « l’ange des prisonniers politiques ».



A 42 ans, elle fait vœu de se consacrer au service des pauvres et fait don de ses biens à la Corporation de son œuvre : L’Asile de la Providence.



Dans la suite, Émilie rejoint un groupe de novices d’une communauté fondée par l’Évêque pour continuer son œuvre.  Elle est emportée par le choléra en 1851, après avoir fondé 4 maisons et jeté les bases d’une œuvre auprès des aveugles, des sourdes et des malades mentaux.



Émilie a laissé peu d’écrits, mais à travers son action et la direction donnée à son œuvre elle a transmis son esprit; elle a développé une spiritualité à base de confiance en la providence de Dieu et reflétant la compassion.



Émilie, toi qui as vécu tant de deuils et connu tant de souffrances,

sans te replier sur toi-même;



Toi qui, dans ton époque troublée, as fréquenté toutes les classes sociales

sans mépriser personne;



Sois notre sœur, notre amie,

dans nos temps troublés à nous.



Reviens parcourir nos rues,

te pencher sur les laissés-pour-compte d’aujourd’hui,

les sans-abri et les sans-amour,

les affamés de pain et de justice.



FAIS REVIVRE EN NOUS TON ESPRIT DE COMPASSION.



(Extraits de En mémoire d’elles, article de Denise Robillard)

2011-07-19

Bienheureuse depuis bientôt 10 ans!

ÉMILIE GAMELIN, une femme au cœur attentif !  Mère des pauvres et des orphelins, une femme qui a su répondre aux besoins de son temps, en prenant souci d’abord et avant tout de la misère la plus misérable, en en faisant même une priorité dans son activité charitable; une femme qui a crié au monde que le Seigneur est Providence et qui a incarné cette Providence par toute sa vie, en compatissant vraiment aux misères humaines, compassion qu’elle a puisée au cœur même de la Vierge des Douleurs, de la Mère de la Compassion.


 Nous en avons la preuve dans ces quelques extraits des 226 lettres adressées au Saint-Père en faveur de la béatification de cette fondatrice qui a eu lieu le 7 octobre 2001, bientôt 10 ans :

« Mère Gamelin est pour  nous un exemple de charité, d’humilité et de confiance en la Providence. Nos concitoyens, surtout les jeunes, ont besoin qu’on mette sous leurs yeux cet exemple et ce signe de l’amour de Dieu pour les pauvres» 

 « La cause de béatification me semble d’une grande actualité en raison de la mission et du charisme bien distinctifs de cette fondatrice et de sa Communauté : une mission qui veut révéler cette Providence de Dieu aux hommes, et un charisme de charité compatissante à l’endroit de toutes les misères humaines, spécialement les plus pauvres et les plus démunis. » 

«  La vie de Mère Gamelin est un enseignement dont notre société a grand besoin, où il  y a un grand vide qu’il faut combler, et c’est l’exemple de ces femmes, comme Mère Gamelin, qui nous fait découvrir ce qu’il y a d’irremplaçable : la Providence et la charité. » 

«Mère Gamelin serait un modèle tout indiqué à ceux qui se portent au soulagement de la misère humaine : elle encouragerait au don de soi dans un désintéressement total, elle susciterait sûrement d’autres personnes généreuses à marcher dans les sillons tracés. »
 
« Les réalisations de Mère Gamelin attestent une foi débordante et le sens du réel face aux nécessités du quotidien. Ses vertus, que d’aucuns qualifient d’héroïques, lui ont mérité la vénération de ses contemporains et de tous les malades et déshérités qui depuis 150 ans l’ont comme une dispensatrice de secours providentiels. » 

« Très Saint Père, vos filles et vos fils de l’Église du Canada seraient fortement encouragés et réjouis si l’Église universelle, par Votre auguste ministère, reconnaissait les vertus apostoliques et la sainteté authentique de Mère Gamelin, l’éminente Fondatrice des Sœurs de la Providence. »

« Sans l’ombre d’un doute, si j’étais postulateur de cette Cause, je mettrais en parallèle l’hymne de la charité de saint Paul et je prouverais que cette Parole de Dieu a été le point de départ de toute la vie caritative de Mère Gamelin. Elle a voulu être toute charité, elle a vu la misère de son temps, elle a tout quitté, et avec cette foi qui traverse les montagnes, elle s’est donnée corps et âme en entraînant avec elle ses compagnes pour visiter les pauvres, soigner les malades, et même rendre visite aux prisonniers.  » 
Ces témoignages ne sont que l’écho des 226 qui ont été adressés au Saint-Père pour solliciter cette grande faveur de la Béatification, laquelle permettra de proposer Émilie Gamelin en modèle au peuple de Dieu, à notre monde contemporain, pour marcher de plus en plus dans les traces de son charisme et de sa mission.      Sœur Thérèse Frigon

2011-06-16

NOUS SOMMES PÈLERINES…

Depuis dix ans, nous vivons dans les émouvants souvenirs de la Béatification d’Émilie Gamelin, à Rome, le 7 octobre 2001, car ce que nous avons vécu, ce jour-là, c’était pour une bonne part, une immense reconnaissance et une étape importante dans le long pèlerinage de l’histoire de cette grande dame.

Toute sa vie, Émilie Gamelin a été pèlerine et nous tentons, à notre tour, de marcher sur ses traces :

Pèlerines de la foi, notre cœur porte comme un long désir d’avancer sur des chemins d’espoir, avec toutes les personnes désespérées, se sentant abandonnées, sans réconfort, sans solution à des problèmes qui durent;

Pèlerines de la liberté, nous voulons être prêtes, et à tout moment devenir des veilleuses avec toutes les personnes qui attendent une libération, un moyen pour abandonner l’alcool ou la drogue;

Pèlerines de la paix, nous marchons avec toutes les personnes qui attendent que la guerre cesse au foyer, que l’on trouve des moyens de faire cesser la violence faite aux femmes, aux enfants sans défense;

Pèlerines en solidarité avec les familles, avec les organismes qui recherchent des solutions, avec les différents milieux qui donnent le témoignage de la présence aimante d’un Dieu Providence, avec les jeunes qui trouvent chez les adultes une inspiration qui donne sens à leur vie.

ÉMILIE, TU AS MARCHÉ D’UN PAS CERTAIN, SERVANTE AU CŒUR DE FLAMME, FEMME FORTE ET SANS CRAINTE !

PUISSE TON FEU BRILLER AUX DIMENSIONS D’UN MONDE EN QUETE DE VALEURS QUE NI LE TEMPS NI LA ROUILLE N’ÉPUISENT !

Hélène J.

2011-06-08

ÉMILIE AU CAMEROUN, AFRIQUE

Pour la fête du 7 octobre marquant l'anniversaire de la béatification de Mère Gamelin en 2001, le groupe d'Associé(e)s Providence consacre l'avant-midi en action de grâce pour le don fait à l'Eglise en la personne d'Émilie. Puis, ce sont les agapes fraternelles et le partage du poisson fumé, du riz et du savon que chacune et chacun va distribuer aux familles pauvres qu'ils assistent.

Comme la petite Émilie devant le sac du mendiant qui n'est pas rempli, ils voudraient faire davantage,  c'est pourquoi ils ont élaboré un projet pour l'élevage de poulets de chair afin d'avoir des revenus pour les plus pauvres qu'eux. Quelle belle initiative! Et le chantier est terminé: ils ont leur poulailler Providence.

Chacun a contribué, soit pour le débroussage du terrain, soit pour la confection des planches fabriquées à même des arbres donnés par d'autres, soit par le don du terrain même. Bravo à ce groupe plein d'enthousiasme dans l'exercice du charisme de compassion envers les plus pauvres qu'eux.
(Marie-Rose St-Amant, s.p.)

2011-06-02

Émilie Tavernier Gamelin et la lutte contre la pauvreté

Une contribution du Mouvement ATD Quart Monde

http://parolecitoyenne.org/emilie-tavernier-gamelin-et-la-lutte-contre-la-pauvrete?dossier_nid=21334

Le 17 octobre 2007, Journée mondiale du refus de la misère, plus de 300 personnes se sont réunies à la Place Émilie Gamelin à Montréal pour témoigner de la pauvreté et de l'engagement commun nécessaire pour l'éliminer.
La Place Émilie Gamelin a emprunté le nom de la femme qui a dévoué une grande partie de sa vie à l'aide aux personnes en situation de pauvreté. Écoutons soeur Annette Coutu, soeur de la Providence, sur la vie et l'engagement d'Émilie Tavernier Gamelin.


« Un chemin de Paix... Refuser la misère. »

2011-04-22

LE CHAPELET DES 7 DOULEURS

Le message principal donné à Marie Claire Mukangango concerne la récitation du chapelet des 7 douleurs. Ce chapelet, qui ne remplace pas le Rosaire, est connu depuis le XIV° et le XV° siècle. Il a été diffusé par les mystiques rhénans, les dominicains, les servites de Marie... Et cependant, il a été oublié. Tellement oublié que personne au collège ne sait le réciter avec précision. Il y a tout juste une soeur ancienne qui s'en souvient, encore que vaguement. C'est l'apparition qui enseigne Marie-Claire à le réciter. Il ne s'agit donc pas d'une révélation nouvelle, mais du rappel d'un élément de la tradition de l'Eglise (apparition du 6 mars 1982).

La voyante Marie-Claire Mukangango dit avoir reçu des révélations sur ce chapelet. La Vierge aime ce chapelet. Connu autrefois, celui-ci était tombé dans l'oubli. Notre-Dame de Kibeho désire qu'il soit remis à l'honneur et répandu dans l'Eglise. Mais le chapelet des Douleurs ne supplante point le Saint Rosaire...

 LE CHAPELET DE NOTRE-DAME DES DOULEURS

Le chapelet des sept douleurs de la Vierge Marie possède 59 grains, ou 52 grains et 7 médailles représentants les 7 douleurs de Marie à méditer.

Voici les 7 douleurs, dans l'ordre :

1. Le vieillard Siméon annonce à Marie qu'un glaive de douleur percera son âme. (Lc 2,25-35)

2. La fuite en Égypte. (Mt 2,13-15)

3. La disparition de Jésus. (Lc 2,41-52)

4. Marie voit son fils chargé de la croix. (Lc 23,27)

5. Marie au pied de la Croix. (Jn 19,25-27)

6. Marie reçoit le corps inanimé de son Fils. (Jn 19,38-40)

7. Marie au tombeau de Jésus. (Jn 19,41-42) 


VOICI COMMENT RÉCITER LE CHAPELET DES SEPT DOULEURS


Sur les 7 grains  on récite 7 Je vous salue Marie.

Après chaque Je vous salue Marie on récite l’invocation suivante :

Priez pour nous Vierge de douleurs, que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

On termine le chapelet sur les trois grains du début. On récite 3 Je vous Salue Marie et 1 Notre Père sur la médaille principale de Notre Dame des 7 Douleurs.

On peut réciter le Je vous salue Marie traditionnel ou le remplacer par le Je vous salue Marie de Notre Dame des Douleurs de Saint Bonaventure, dont voici le texte :

«Je vous salue Marie, pleine de douleurs, le Seigneur crucifié est avec vous. Vous êtes éplorée entre toutes les femmes, et Jésus le fruit béni de vos entrailles, est éploré.

Sainte Marie, Mère de Jésus crucifié, donnez nous vos larmes, nous qui avons crucifié Votre fils, maintenant et à l’heure de notre mort ! AMEN. »


Film sur Notre-Dame des Sept Douleurs

2011-04-08

`PRIÈRE POUR LA GLORIFICATION D'ÉMILIE

Ô divine Providence, qui as mis au coeur de Mère Gamelin une charité compatissante envers toutes les misères, et qui lui as inspiré une vraie communion à la Vierge des Douleurs, daigne écouter nos prières.  Glorifie au plus tôt ta fidèle servante Mère Gamelin;  fais, qu'à son exemple, nous soyons fidèles à la mission que tu nous confies;  sensibilise nos coeurs à la souffrance humaine;  mets en nos âmes le désir de travailler à te faire connaître ici-bas, et accorde-nous, si telle est ta volonté, la faveur que nous sollicitons par ton intercession.   Amen
(Gracieuseté de la famille Shefteshy)

2011-03-31

SAVIEZ-VOUS QUE...?

L'action communautaire d'Émilie Gamelin, en 2011, est présente dans le monde et rejoint, pour les assister avec compassion, les personnes dans le besoin : les personnes démunies, les handicapés mentaux, les toxicomanes, les personnes atteintes du SIDA, les personnes âgées, parfois en perte d'autonomie, les orphelins, les immigrants.

Les personnes engagées dans cette action, avec leurs associé(e)s, s'emploient à combattre les causes d'injustice, à promouvoir les droits des femmes, le bien-être des enfants et à respecter l'environnement.

Échos d'Émilie

2011-03-10

LA GLOIRE DU BERNIN

Lors de la cérémonie de la béatification ou de la canonisation d'une personne, un tableau de cette personne est exposé sur la façade de la Basilique St-Pierre à Rome comme ce fut la cas pour la bienheureuse Emilie Gamelin.  C'est ce qu'on appelle être dans La Gloire du Bernin.

L'expression "La Gloire du Bernin" fait référence au chef-d'oeuvre de l'artiste baroque, architecte et sculpteur italien, Lorenzo Bernini (dit Le Bernin), érigé dans le choeur de la Basilique St-Pierre, à Rome.  Le point central de cette magistrale sculpture dédiée à l'Esprit Saint, est un envol d'anges adorateurs autour d'une colonne blanche, laquelle repose sur un vitrail qui évoque des rayons de soleil.  Qu'un serviteur ou une servante de Dieu soit "dans la Gloire du Bernin", veut dire que cette personne a eu l'honneur d'être reconnue bienheure ou sainte; son effigie, affichée sur la façade de la Basilique St-Pierre à Rome, est dévoilée lors de la célébration officielle.

(Dans Echos d'Émilie)

2011-03-07

ÉMILIE GAMELIN ET LES TROIS MYSTÈRES »»»

»»» LA PROVIDENCE, NOTRE-DAME DES SEPT DOULEURS ET LES PAUVRES

Madame Gamelin a excellé dans la communion à ces trois mystères, elle les a incarnés et les a proclamés, donnant vitalité à l’Église, grâce à son parti pris pour les pauvres.

Comme Paul disait aux Corinthiens en parlant de Jésus, de riche qu’elle était elle s’est faite pauvre afin d’enrichir les pauvres de sa pauvreté. Elle a fait un choix radical, elle en a même fait le vœu, sans faiblir ni regarder en arrière. Elle s’est entourée de pauvres et elle en a fait ses familiers. Elle n’a pas brisé ses liens de parenté et d’amitié avec les riches, mais c’était pour les inviter, les solliciter, les inciter à agir en faveur des pauvres.

En nous référant à Madame Gamelin ou à Mère Émilie Gamelin, nous reconnaissons sa Mission d’incarner les trois aspects du Mystère de Jésus : le parti pris en faveur des pauvres, la Providence amoureuse de Dieu attentive aux besoins  des nécessiteux, Notre-Dame des Sept Douleurs, par une station compatissante auprès de toute personne broyée par la douleur....

(Rapport Cambron, p.90-91)

2011-02-28

Une exposition à Québec fait place à Mère Gamelin

L'Arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge, de la Ville de Québec a voulu rendre hommage à un grand Québécois, Monsieur Raoul Hunter, sculpteur, en présentant l'exposition «Raoul Hunter Sculpteur d'identité», à la Maison Hamel-Bruneau, 2608, chemin Saint-Louis, Québec, du 1er juin au 22 août 2010.

Pour les Sœurs de la Providence, les Associées et Associés Providence et tous les amis de Mère Gamelin, le nom de Monsieur Raoul Hunter fait référence au Monument de Mère Gamelin, érigé par la Ville de Montréal dans l'édicule du Métro Berri-UQAM, le 25 mai 2000, et que des milliers de voyageuses et voyageurs saluent et contemplent à chaque semaine, en passant.

Sœur Thérèse Frigon, responsable du Bureau de la Cause de Mère Gamelin avait été mandatée pour représenter la Congrégation sur le comité des démarches, conjointes avec la Ville de Montréal, entre 1996 et 2000,  en vue de la réalisation d'un Monument. Elle a donc eu occasion de travailler de près avec le sculpteur choisi par la Ville, monsieur Raoul Hunter.

Monsieur Raoul Hunter était très fier lorsque,
parmi plusieurs autres oeuvres, sa sculpture
a gagné le concours , et a été sélectionnée pour
être produite pour la ville de Montréal. Il désirait
réaliser une sculpture en mouvement, pour
montrer que la religieuse allait au devant des pauvres, en leur tendant la main. Depuis son installation à la station Berri-Uquam du Métro de Montréal , quadrilatère occupé autrefois par l'Asile de la Providence, de nombreux passants lui serrent main, ce qui a pour effet de la polir.

Nos hommages, notre gratitude, nos félicitations rejoignent Monsieur Raoul Hunter, tout en demandant à notre bienheureuse Émilie Gamelin de continuer à veiller sur lui et sur sa famille.

Bureau de la Cause Émilie Gamelin





2011-02-15

EN CE 15 FÉVRIER 2011

Le 15 février de chaque année, les Jeunes Patriotes du Québec soulignent l'événement de l'exécution sur l'échafaud, en 1839, de 5 patriotes canadiens-français, à cause de leur allégeance politique et de leur foi. Ils sont incarcérés à la Prison Au Pied-du-Courant, rue la rue Notre-Dame à Montréal, avec défense de recevoir leur famille. 

Les Jeunes Patriotes ont voulu, cette annnée, reconnaître le ministère de compassion exercé par Madame Émilie Gamelin, par les visites qu'elle rendait  aux prisonniers et le réconfort qu'elle leur apportait, en échangeant des nouvelles avec les familles, en priant avec eux et en leur laissant quelques victuailles. 

Après une marche aux flambeaux, à partir de la Prison jusqu'au Centre Ville de Montréal et pour répondre à l'invitation des organisateurs, une amie d'Émilie adresse la parole aux personnes regroupées autour du 
monument érigé à sa mémoire: elle fait rappel des événements douloureux, témoigne de la grande charité d'Émilie, souligne le travail, à portée historique, des Jeunes Patriotes et les remercie  de l'invitation à participer à l'événement.

Un chant à la Providence termine la rencontre toute de simplicité et de ferveur.

2011-02-02

VOEU PRIVÉ D'ÉMILIE


 Je Souligné, Veuve Gamelin pour la plus  Grande Gloire de mon Dieu, et l'honneur de la Bienheureuse Vierge ; fais Voeux aujourdhuy deux Fevrier, JOUR de la Purification de la Ste Vierge de Vivre le Reste de mes jours dans une Continence Parfaite attendant de mon Dieu et de Marie toujours pure et immaculée la grâce qui m'est nécessaire pour être toute ma vie fidele à cette engagement, que je prends de grand cœur et avec joie et aussi je fais Voeu d'etre la Servante des Pauvres autant que mes forces pourront me le permettre, je fais ces promesse en présence de mon Dieu et des Patron et Patronne de cette Chapelle, et aussi detre plus Vigilante sur moi même dans les Conversations; et aussi dans mes Habits et déloigné de moi ce qui a l'air de luxe et de Parure; je veux me donné a mon Dieu quil fasse ce quil voudra de moi; je m'y soumets avec résignation; aidez moi 0 mon Dieu dans ces résolutions que je vous est faite aujourdhuy 2 fevrier 1842; âgé de 42 (ans) le 20 fevrier.
(Le texte est celui d'Émilie elle-même)

2 FÉVRIER: voeu privé

Émilie Gamelin est veuve depuis 1827 alors qu’elle vient de perdre son dernier enfant, les deux autres et son époux étant disparus dans les 3 ans qui avaient précédé. Durant 15 ans, elle poursuit son action charitable auprès des pauvres, des orphelins, des femmes âgées, des prisonniers.


En ce 2 février 1842, alors qu’elle ignore tout de ce que deviendra son œuvre bienfaisante, elle prononce un vœu privé de servir les pauvres le reste de sa vie. « Je veux me donner à Dieu, qu’il fasse ce qu’il voudra de moi. Je m’y soumets avec résignation. »

Voilà Madame Gamelin, Émilie, en profondeur, à ce moment critique de sa vie. Ce sont les circonstances qui la conduiront, dans les années qui viendront, à fonder la Communauté des Sœurs de la Providence, avec Mgr Bourget, évêque de Montréal, admirateur de l’œuvre, à ses yeux grandiose, et qu’il veut poursuivre selon l’esprit de Saint-Vincent-de-Paul.


Femme de compassion, constante dans l’action, toujours debout, animée d’une grande foi, d’une confiance inébranlable en la Providence, Émilie, en ce 2 février,  demeure toujours un modèle et un appel à la suivre sur le chemin des pauvres, dans une société en quête de besoins, de sens spirituel, de valeurs d’Évangile.

(Inspiré de ‘Mère Gamelin femme de compassion')