Émilie Gamelin est veuve depuis 1827 alors qu’elle vient de perdre son dernier enfant, les deux autres et son époux étant disparus dans les 3 ans qui avaient précédé. Durant 15 ans, elle poursuit son action charitable auprès des pauvres, des orphelins, des femmes âgées, des prisonniers.
En ce 2 février 1842, alors qu’elle ignore tout de ce que deviendra son œuvre bienfaisante, elle prononce un vœu privé de servir les pauvres le reste de sa vie. « Je veux me donner à Dieu, qu’il fasse ce qu’il voudra de moi. Je m’y soumets avec résignation. »
Voilà Madame Gamelin, Émilie, en profondeur, à ce moment critique de sa vie. Ce sont les circonstances qui la conduiront, dans les années qui viendront, à fonder la Communauté des Sœurs de la Providence, avec Mgr Bourget, évêque de Montréal, admirateur de l’œuvre, à ses yeux grandiose, et qu’il veut poursuivre selon l’esprit de Saint-Vincent-de-Paul.
Femme de compassion, constante dans l’action, toujours debout, animée d’une grande foi, d’une confiance inébranlable en la Providence, Émilie, en ce 2 février, demeure toujours un modèle et un appel à la suivre sur le chemin des pauvres, dans une société en quête de besoins, de sens spirituel, de valeurs d’Évangile.
(Inspiré de ‘Mère Gamelin femme de compassion')
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