2012-05-31

Chapelet ou Couronne des Sept Douleurs de Marie


       Regardez et voyez s'il est une Douleurs semblable à la mienne (Lm 1,12)

Ce chapelet se dit en récitant sept sextaines, composées chacune d'un Pater et de sept Ave et en méditant les Sept Douleurs principales de la Très Sainte Vierge.

Au début, dire: Mon Dieu, je t'offre ce chapelet en l'honneur des Sept Douleurs principales de Marie, pour ta plus grande gloire, pour ma conversion et la conversion ou l'adhésion parfaite de tous les hommes de la terre à ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ, notre Salut, et notre unique Voie pour aller en Toi avec le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. 1 Pater, 3 Ave

Entre chaque septaine, dire: Mère pleine de Miséricorde, gardez présentes à mon cœur les souffrances de Jésus dans sa Passion.

1re DOULEUR. — La Prophétie de Siméon. La Très Sainte Vierge ayant présenté son Fils unique au Temple, le saint vieillard Siméon lui dit: Cet Enfant sera en butte à la contradiction; et vous-même, un glaive transpercera votre âme. Par ces paroles, il lui annonce la Passion et la Mort de Jésus-Christ Notre-Seigneur. 1 Pater, 7 Ave.

2e DOULEUR — La Fuite en Égypte. La Très Sainte Vierge est obligée de fuir en Égypte, pour soustraire l'Enfant Jésus à la persécution du cruel Hérode, qui le cherche pour le mettre à mort. 1 Pater, 7 Ave.

 3e DOULEUR — La Perte de l'Enfant Jésus. La Très Sainte Vierge, au retour des fêtes de Pâque, ne trouve plus l'Enfant Jésus, et pendant trois jours entiers le cherche avec saint Joseph dans la plus grande affliction. 1 Pater, 7 Ave.

4e DOULEUR — La Rencontre de Jésus. La Très Sainte Vierge rencontre Jésus sur le chemin du Calvaire, et le voit portant sur ses épaules déchirées la lourde croix à laquelle il va être attaché pour notre salut. 1 Pater, 7 Ave.

 5e DOULEUR — Le Crucifiement de Jésus. La Très Sainte Vierge voit Jésus cloué à la croix, répandant son sang par toutes les plaies dont son corps est couvert et mourant enfin après trois heures de cruels tourments. 1 Pater, 7 Ave.

 6e DOULEUR — La Descente de Croix. La Très Sainte Vierge, après avoir vu le Cœur de son divin Fils percé de la lance, reçoit son corps inanimé sur ses genoux. 1 Pater, 7 Ave.

7e DOULEUR — La Sépulture de Jésus. La Très Sainte Vierge accompagne au tombeau le corps très saint de son Fils, et voit la lourde pierre roulée à l'entrée du sépulcre. 1 Pater, 7 Ave.

''Les Compagnons de Jésus et de Marie''

Film sur la Vierge des Douleurs

2012-05-24

LES 10 MESSAGES LES PLUS LUS, sur le blog d’Émilie :



1. Bienheureuse Émilie      1836 fois
2. Pour obtenir une faveur  960
3. Prière à la Providence    663
4. Une faveur à obtenir : Neuvaine 616
5. Sœur Émilie Tavernier-Gamelin  154
6. Le chapelet des 7 Douleurs        136
7. Émilie Gamelin et N.D. des Douleurs       115
8. Les amies d’Émilie                                  112
9. Mère Gamelin-Métro Berri-UQAM         98
10. Anniversaire du décès d’Émilie Gamelin  76

Invitation à lire ces messages plus bas et.... beaucoup d'autres

Bienvenue !



De Dodais à Louis-H. Lafontaine


M. Jean-Baptiste Gamelin, époux d’Émilie, avait légué à son décès, après 4 ans seulement d’union conjugale, tous ses biens à sa femme. Dans ce legs universel, il avait compris un don singulier,  Dodais,  un pauvre idiot dont il avait pris soin.


Ceux qui ont vu ce pauvre idiot attestent combien il était rebutant aux yeux de la nature. Impuissant à se rendre le moindre soin, ne pouvant que marmotter des sons confus et inintelligibles, il n'avait pas même conscience de son existence. 

Mme Gamelin accepta ce legs comme un présent de Dieu et un gage de son amour pour son époux. Elle logea convenablement le pauvre idiot dans une petite maison attenante à son jardin et pour s'assurer que rien ne manquerait à ses besoins, elle appela auprès de lui sa mère dont elle abritait du même coup l'indigence. Mme Gamelin visitait souvent son pensionnaire et lui prodiguait les soins de la charité la plus délicate. N'était-ce pas là comme l'humble et lointain commencement d'une œuvre qui devait prendre plus tard un si grand développement dans la communauté qu'elle allait fondée en 1843. (Hôpital St-Jean de Dieu-Louis-H Lafontaine).


Le ciel voulut récompenser un si touchant dévouement. Avant de mourir , l'idiot recouvra un instant assez de lucidité pour acquitter sa dette de reconnaissance envers sa bienfaitrice. Il lui dit d'une voix parfaitement intelligible: "Madame, je vous remercie de toutes vos bontés pour moi. Je vais mourir, je m'en vais au ciel; je prierai pour vous." Puis, montrant de sa main débile sa mère qui était à ses côtés , il ajouta, comme pour la lui recommander : "C'est ma mère!" Ce fait ne fut révélé qu'après le décès de Mère Gamelin. ("Vie de Mère Gamelin")


Très tôt, à l’Asile de la Providence, on doit aménager une salle baptisée Saint-Jean-de-Dieu, pour recevoir « les idiotes et les infirmes les plus pitoyables. » Les chroniques d’époque notent la « crainte qu’inspirait la vue de ces malheureuses ». Aussi, quand Mère Gamelin, devenue religieuse entre temps, décide en 1850 de faire un voyage à Baltimore, c’est pour y voir comment fonctionnent les établissements pour aliénés. Sa mort en 1851, n’arrêtera pas chez ses sœurs l’idée de poursuivre ici l’établissement d’une maison de ce genre.
Réf : « Un héritage de courage et d’amour 1873-1973 » publication officielle du Centenaire de l’Hôpital St-Jean-de-Dieu, » 


L’Hôpital Saint-Jean de Dieu
Fondé en 1873, l’Hôpital Saint-Jean de Dieu est issu d’une entente la Congrégation des Sœurs de la Providence et le gouvernement du Québec qui confie à la Congrégation le soin de vêtir, d’entretenir et de soigner les malades mentaux. Sœur Thérèse de Jésus (née Cléophée Têtu) est l’âme et la directrice de cette importante institution dans l’histoire de la santé au Québec.

Les Sœurs de la Providence ont déjà une longue expérience du travail auprès des malades mentaux. Mère Émilie Gamelin en a accueilli à l’Asile de la Providence dès 1845. En 1852, la ferme Saint-Isidore avait été aménagée pour recevoir 17 aliénés. En 1863, une annexe qu’on nomme Saint-Jean de Dieu est construite et ajoutée à un couvent des Sœurs situé dans l’Est de Montréal. La construction de l’Hôpital Saint-Jean de Dieu se fera sur le site de ce couvent à partir des années 1870.

En 1897, l’Hôpital Saint-Jean de Dieu devient une municipalité civile autonome ainsi qu’une paroisse canonique du diocèse de Montréal. On y retrouve 183 religieuses, 141 laïques, trois médecins, deux aumôniers et 1579 patients. La direction de l’Hôpital se tient à jour en visitant d’autres établissements analogues en Europe. À cette époque, le pourcentage de guérison tourne autour de 40 % par an.
Plusieurs écoles vont voir le jour à Saint-Jean de Dieu : école d’infirmières spécialisées en psychiatrie, d’infirmières-auxiliaires, école normale médico-pédagogique, école Émilie-Tavernier (destinée aux patients), école de technologie médicale, cours pour les préposées aux malades.
En 1975, soit après un peu plus 100 ans d’existence, l’Hôpital Saint-Jean de Dieu voit partir peu à peu les Sœurs de la Providence à la suite de la réorganisation de ses services. L’institution prend le nom de Hôpital Louis-H.-Lafontaine en 1976.

Pour en savoir plus :www.hlhl.qc.ca

http://www.sprovidencegamelin.com/faisons.html

2012-05-22

PRIÈRE À LA PROVIDENCE


O divine Providence, qui as mis au cœur de Mère Gamelin une charité compatissante envers toutes les misères, et qui lui as inspiré une vraie communion à la Vierge des Douleurs, daigne écouter nos prières. Glorifie au plus tôt ta fidèle servante Mère Gamelin; fais qu’à son exemple, nous soyons fidèles à la mission que tu nous confies; sensibilise nos cœurs à la souffrance humaine; mets en nos âmes le désir de travailler à te faire connaître ici-bas, et accorde-nous, si telle est ta Volonté, la faveur que nous sollicitons par son intercession. Amen

Gracieuseté de la Famille Shefteshy

2012-05-21

PATRIOTES ELLES AUSSI

La rébellion de 1837-39 est une page tragique de notre histoire. Tant d’hommes blessés, condamnés, tués pour leur seule exigence de la justice. Arrachés à leurs épouses, à leurs enfants. Julie Papineau, une des plus connues, de même que Henriette Cadieux .

MAIS QU’EN EST-IL DES AUTRES FEMMES ?

Certaines livrées à elles-mêmes, jetées à la rue, dénudées. Du jour au lendemain, elles n’ont plus rien : Esther St-Germain, Émilie Berthelot, Mme Benjamin Maynard, Esther Lanctôt, Julie Turcot.

Les femmes de patriotes avaient fort à faire, aussi leurs amies, des bénévoles, des âmes généreuses.

Parmi elles, MADAME ÉMILIE TAVERNIER, devenue par la suite MÈRE GAMELIN, au coeur attentif, au point que les patriotes la surnommeront leur bienfaitrice, puis L’ANGE DES PRISONNIERS. Grâce à la soupe qu'elle leur fournira tous les jours, elle leur permettra de survivre.

Pour sauver les hommes, les femmes étaient prêtes à tout. De nombreuses requêtes furent envoyées à John Colborne. Leur vie ne tenait à rien. Pour que l’insurrection cesse, il fallait donner l’exemple, pousser ‘les insoumis’ à la potence, sur la place publique. Pour surmonter l’inacceptable, les femmes n’avaient que la foi, la prière. Combien de neuvaines n’ont-elles pas faites. Certaines femmes, en silence, ont dû offrir leur vie pour sauver celle d’un fils, d’un époux, d’un père. Les femmes écoutaient, entièrement absorbées par les paroles de leurs hommes, les dernières qu’elles entendaient. Beaucoup d’entre elles ne se remarieront jamais et voueront toute leur vie un culte à ces êtres morts en héros.

Bien des mots n’ont pas besoin d’être ‘féminisés’ pour exister à part entière. Ainsi le mot PATRIOTE. Les rebelles de 1837-39 étaient aussi des femmes, DES PATRIOTES, avec un grand P.

Marie D. (Revue Madame)