2010-01-19

AU SUJET D'ÉMILIE

Émilie (Tavernier) Gamelin a cheminé dans le Vieux-Montréal, à titre de jeune fille, d’épouse, de mère, d’amie des pauvres de toutes catégories.


Dans sa maison de la rue St-Antoine, Madame Gamelin recueillit le testament de son mari: le pauvre idiot Dodais et sa mère, inaugurant ainsi l’œuvre des aliénés.

Madame Gamelin vivait avec ses protégées, priait avec elles et partageait ses biens pour leur entretien, leur nourriture et leur habillement. Elle visitait aussi les pauvres à domicile. On disait d’elle : «C’est une vraie providence

Quand elle fut devenue religieuse, Mère Gamelin visitait les prisonniers politiques avec autant d’affabilité que de noblesse, saluée avec respect par les gardiens de la prison. Elle fut bientôt nommée «l’Ange des prisonniers politiques» leur apportant des aliments, des douceurs et des messages venant de leurs familles.

(Extraits de 'Sur les traces d’Émilie')
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Émilie Gamelin fut une femme d’Église. Elle y a exercé un ministère, mue par l’Esprit et munie de puissance pour ce faire. Ce fut le ministère de la Providence qu’elle exerça durant toute sa vie.

Émilie Gamelin a commencé par agir, ensuite elle a enseigné. Cet enseignement, c’est en faisant agir qu’elle l’a communiqué.

Émilie Gamelin et son ministère de la Providence surgirent dans l’Église de son temps, suscités par l’Esprit, pour devenir souci des pauvres et développer ce même souci au sein des membres de l’Église.

Le ministère de la Providence, selon Émilie Gamelin, s’enracine dans la contemplation de la Mère des Douleurs, la contemplation de la compassion de Marie au pied de la croix. Le service des pauvres se fait en revivant le Mystère de Marie.


(Mgr Cambron, dans 'L’exercice laïque du ministère de la Providence')

2010-01-15

ÉMILIE GAMELIN pèlerine

Émilie a été pèlerine de la Providence, sur le chemin de la vie; d’abord au cours de sa jeunesse, au service des siens.

Plus tard, après le décès prématuré de son époux et de ses trois enfants, elle est devenue pèlerine au service des démunis de toutes sortes, allant les visiter à domicile ou en prison ou dans les œuvres établies avec des dames qui se sont mises à sa suite.

Après avoir fondé sa Communauté, sous la direction de l’évêque Mgr Bourget, elle ne cessera d’aller, attentive, vers les besoins de son milieu et de ses Communautés fondées au cours de ses huit années de vie religieuse.

Pour tenir, elle trouvera sa force, son bâton de pèlerine, pour ainsi dire, dans sa confiance en la Providence qui la conduit par la main.

Et elle aura des haltes de repos dans sa prière quotidienne, dans ses rencontres avec son directeur et dans sa retraite de chaque année.

Qu’elle soit notre guide dans notre propre cheminement !

Yvette D. (Echos d’Émilie, extraits)