Le jeudi saint. Mère Gamelin lavait les pieds à douze vieilles, en souvenir du grand acte d’humilité du Sauveur. Elle les essuyait de ses mains et les baisait avec respect. Cet usage s’est maintenu dans notre communauté, renouvelant, pour l’édification de nos sœurs, la grande leçon que Notre-Seigneur a donnée à ses apôtres sur le véritable caractère et les devoirs de l’autorité chrétienne, (pp. 142-143)
Durant les retraites, elle baisait les pieds de ses sœurs et les suppliait de prier Dieu pour elle. Elle savait réparer humblement, même auprès de ses inférieures, les fautes qui échappaient à sa vivacité. Ayant un jour fait de la peine à une jeune soeur, elle se jeta à ses genoux pour lui en demander pardon, (p. 175)
Elle nourrissait à son propre endroit les plus humbles sentiments. « Je ne puis rien par moi-même », répétait-elle souvent à ses soeurs, « ni par mes talents, ni par mes moyens, mais je compte sur la divine Providence.» (p. 175)
« Je n’ai pas la prétention de croire, mes chères filles... que nous ferons de grandes choses, comme les autres communautés, mais nous ferons le peu que les autres communautés ne peuvent faire, et le bon Dieu aura ce peu pour agréable, puisque nous ne pouvons faire plus. » (p. 175)
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