«Un fait touchant nous montre les
attentions délicates que ces dames (Dames de Charité, 1930) savaient témoigner
à leurs humbles protégées, et la part de joie qu'elles aimaient à leur assurer
dans leurs fêtes de famille.
Mme Julien Tavernier, belle-sœur
de madame Gamelin, célébrait les noces de sa fille unique. Après les réunions
intimes de la famille et des amis, voulait donner un caractère de charité
religieuse au souvenir de ces jours de
bonheur, elle offrit un banquet aux pauvres de l'asile en l'honneur des jeunes
époux. Toute la famille y fut conviée, et les nouveaux mariés se firent un
bonheur de servir de leurs mains les hôtes de la charité . Saintes agapes, qui rappelaient
les pieux repas des premiers chrétiens, où l'indigent et le riche mangeaient à
la même table le pain de la charité fraternelle! Pieuse pensée, qui associait
la reconnaissance et la prière des membres souffrants de Jésus-Christ aux espérances
et aux promesses d'un nouveau foyer chrétien! »
Qui de Mme Gamelin qui insuffla
cet amour du pauvre à ces Dames de Charité, association fondée par elle, ou de
sa famille qui lui a communiqué cette flamme de charité, on ne le sait. Ce qui
importe, c'est que des faits semblables
se retrouvent à profusion dans toute sa vie.
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