Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2012-09-12
MÈRE GAMELIN CHEZ LES ARABES
En 1961, un prêtre catholique de rite melkite demande aux Soeurs de la Providence une aide technique pour l'éducation des sourds-muets à Alep, ville située au nord de la Syrie. Après un long temps d'échanges et d'informations de part et d'autre, en 1963 le projet est enfin accepté. Deux Soeurs: Louis-Gérard et Stanislas-Joseph quittent Montréal le 9 décembre vers Beyrouth. Ces Soeurs se familiarisent avec les habitudes du pays et l'étude de la langue, difficile à apprendre.
Elles se rendent à Alep où elles sont accueillies par le vicaire général et différentes communautés religieuses féminines. Après une longue préparation, elles commencent l'enseignement à l'archevêché pendant que le Père Giamal est à la recherche d'une école. Le prêtre catholique avait déjà fait traduire en arabe la prière à Mère Gamelin et agrandir son image. Quelle joie pour les deux enseignantes!
À cause de difficultés allarmantes de guerre entre Israël et la Syrie, les Soeurs doivent quitter avec tristesse en 1965. Heureusement Mère Gamelin a permis que leur méthode d'enseignement continue après leur départ. LA PROVIDENCE ÉTAIT LÀ.
(tiré du volume: Les aventurières de l'ombre)
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