Dès ses 27 ans, devenue veuve et pleurant encore ses 3 enfants emportés par les fièvres, Émilie commence une œuvre de bienfaisance : le service d’une soupe nourrissante aux personnes âgées, aux chômeurs saisonniers ou occasionnels, aux mendiants. C’est avec des Dames de charité qu’elle entreprend ce service.
Quelques années plus tard, approuvée par son Directeur, soutenue par des dames associées, elle ouvre un asile pour les dames âgées et infirmes, dans le bas d’une maison prêtée par le curé de la paroisse, sur la rue Saint-Laurent, à Montréal,
Elle trouve une dame bénévole pour diriger et assister ses protégées et un certain nombre de femmes se forment en association pour le soutien du refuge.
Au cours de ses seize années de collaboration avec d’autres, au service des personnes démunies, comme au cours des huit années qui suivront dans la Communauté qu’elle aura fondée avec l’évêque de Montréal Mgr Bourget, Émilie verra à ce que s’établisse une communauté de vue et d’action, certaines travaillant à procurer des moyens à la charité, les autres payant de leur personne pour visiter les pauvres et soigner les malades.
Émilie, une femme de collaboration dans sa jeunesse, d’exemple de communion dans son œuvre d’action bienfaisante, de réseau avant le temps!
ÉMILIE, TU NOUS INSPIRES ENCORE CHAQUE JOUR, DANS NOTRE MONDE EN CONSTANTE ÉVOLUTION.
Maria Ant. (extraits de Missive 2010)
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