Émilie entretient une
correspondance avec sa cousine Agathe à qui elle confie dans une lettre datée
du 18 juin 1822 qu'elle a « beaucoup de vocation [...] pour le couvent ». Elle
ajoute dans cette même lettre : « les faros j'y renonce à jamais et au monde
aussi. Je me fais religieuse vers l'automne ».
Et pourtant, à la surprise générale, malgré la différence d'âge, Émilie
Tavernier s'unit par le mariage avec Jean-Baptiste Gamelin, le 4 juin 1823.
Ces années d'heureuse union se terminent par la mort
de Monsieur Gamelin le 1er octobre 1827.
L'Assemblée législative de la
province du Canada reconnaît le 18 septembre 1841
l'existence légale du refuge de Mme Gamelin sous le nom d'Asile de Montréal
pour les femmes âgées et infirmes. Peu après son retour de France, Mgr Bourget
exprime le 16 octobre son intention de confier
l'œuvre de Mme Gamelin aux Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul ; le
même jour, les dames de la corporation de l'asile, dont Mme Gamelin, décident
d'acheter un terrain pour y bâtir une maison à laquelle elles donnent le nom
d'asile de la Providence. Le 27 octobre, elles
élisent Mme Gamelin directrice de la corporation.
Le 8
novembre 1841, Mgr Bourget apprend que les Filles
de la Charité de Saint-Vincent-de- Paul ne peuvent pas venir à Montréal. Il
décide alors de fonder une communauté religieuse sur place et de confier à
Émilie la direction du nouvel asile.
Le 6 novembre, sous l'impulsion d'Émilie
sans doute, elles font l'achat d'un terrain borné par les rues Sainte-Catherine,
Lacroix et Mignonne (boulevard de Maisonneuve), tout près du palais épiscopal.
En 1851, mère Gamelin s'occupe de régler
les affaires de l'asile de la Providence. Cette année- là, une nouvelle
épidémie de choléra sévit à Montréal. Celle-ci aura raison de la résistance
physique de mère Gamelin qui meurt en moins de 12 heures le 23 septembre.
Donne-moi
Seigneur Jésus d'accueillir
et d'accepter les expériences de dépouillement
qui peuvent
être chemin de croissance et d'enrichissement.
Ouvre mon cœur
pour comprendre,
|
ce que tu veux me révéler.
Seigneur, sois toujours pour
moi Celui en qui je peux faire
confiance,
Celui qui enrichit sans cesse
mon jardin intérieur.
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