Émilie (Tavernier) Gamelin a cheminé dans le Vieux-Montréal, à titre de jeune fille, d’épouse, de mère, d’amie des pauvres de toutes catégories.
Dans sa maison de la rue St-Antoine, Madame Gamelin recueillit le testament de son mari: le pauvre idiot Dodais et sa mère, inaugurant ainsi l’œuvre des aliénés.
Madame Gamelin vivait avec ses protégées, priait avec elles et partageait ses biens pour leur entretien, leur nourriture et leur habillement. Elle visitait aussi les pauvres à domicile. On disait d’elle : «C’est une vraie providence!»
Quand elle fut devenue religieuse, Mère Gamelin visitait les prisonniers politiques avec autant d’affabilité que de noblesse, saluée avec respect par les gardiens de la prison. Elle fut bientôt nommée «l’Ange des prisonniers politiques» leur apportant des aliments, des douceurs et des messages venant de leurs familles.
(Extraits de 'Sur les traces d’Émilie')
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Émilie Gamelin fut une femme d’Église. Elle y a exercé un ministère, mue par l’Esprit et munie de puissance pour ce faire. Ce fut le ministère de la Providence qu’elle exerça durant toute sa vie.
Émilie Gamelin a commencé par agir, ensuite elle a enseigné. Cet enseignement, c’est en faisant agir qu’elle l’a communiqué.
Émilie Gamelin et son ministère de la Providence surgirent dans l’Église de son temps, suscités par l’Esprit, pour devenir souci des pauvres et développer ce même souci au sein des membres de l’Église.
Le ministère de la Providence, selon Émilie Gamelin, s’enracine dans la contemplation de la Mère des Douleurs, la contemplation de la compassion de Marie au pied de la croix. Le service des pauvres se fait en revivant le Mystère de Marie.
(Mgr Cambron, dans 'L’exercice laïque du ministère de la Providence')
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