Emilie Gamelin est née à Montréal en 1800.
Elle a vécu sa petite enfance dans le climat de misère, d’incertitude et de pauvreté qui a caractérisé cette époque où les ressources suffisaient à peine pour survivre.
Emilie perd sa mère à 4 ans et son père dix ans plus tard, elle est placée sous la tutelle de son frère.
A 23 ans, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, un commerçant de 50 ans. La différence d’âge n’empêche pas le couple de connaître 4 années de bonheur, entre les exigences du commerce et 3 grossesses. A 28 ans, Emilie se retrouve seule, après avoir perdu son marie et ses 3 enfants.
Ces épreuves vont permettre à Emilie de trouver en elle de remarquables ressources de cœur. La leçon apprise de sa mère qui l’avait initiée à l’amour des pauvres et au partage devient sa raison de vivre. Une leçon qui, à l’adolescence, lui avait inspiré de dresser chez son frère la ‘table du roi’ pour les pauvres. Une leçon qu’elle avait recueillie quand son mari lui avait demandé, en souvenir de leur amour, de s’occuper de l’idiot Dodais qu’il avait pris en charge ainsi que sa vieille mère.
Loin de se replier sur sa douleur, Emilie trouve la force de se mettre au service des plus démunis. Elle se joint à un groupe de dames, dans le but de porter remède à la misère qui frappait de nombreux pauvres à Montréal.
Au Musée des Soeurs de la Providence au XIXe Siècle
Elle a vécu sa petite enfance dans le climat de misère, d’incertitude et de pauvreté qui a caractérisé cette époque où les ressources suffisaient à peine pour survivre.
Emilie perd sa mère à 4 ans et son père dix ans plus tard, elle est placée sous la tutelle de son frère.
A 23 ans, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, un commerçant de 50 ans. La différence d’âge n’empêche pas le couple de connaître 4 années de bonheur, entre les exigences du commerce et 3 grossesses. A 28 ans, Emilie se retrouve seule, après avoir perdu son marie et ses 3 enfants.
Ces épreuves vont permettre à Emilie de trouver en elle de remarquables ressources de cœur. La leçon apprise de sa mère qui l’avait initiée à l’amour des pauvres et au partage devient sa raison de vivre. Une leçon qui, à l’adolescence, lui avait inspiré de dresser chez son frère la ‘table du roi’ pour les pauvres. Une leçon qu’elle avait recueillie quand son mari lui avait demandé, en souvenir de leur amour, de s’occuper de l’idiot Dodais qu’il avait pris en charge ainsi que sa vieille mère.
Loin de se replier sur sa douleur, Emilie trouve la force de se mettre au service des plus démunis. Elle se joint à un groupe de dames, dans le but de porter remède à la misère qui frappait de nombreux pauvres à Montréal.
Émilie Gamelin se donne aux pauvres dans les moments les plus éprouvants de sa vie, après avoir perdu ses enfants et son époux...
Elle s'engage activement auprès de deux mouvements parallèles de charité fondés vers la fin de 1827, soit l'Association des Dames de la Charité et la Confrérie du Bien Public, et s'emploie à l'assistance directe en visitant les pauvres et les malades dans leurs foyers.
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