Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2006-06-20
Au Pied du Courant
C’est le nom de la prison que visitait Emilie, durant les troubles de 1837. Pourtant les visites aux prisonniers sont formellement interdites, sauf en quelques rares occasions. C’est sans doute à cause de sa grande réputation de femme charitable que ce privilège est accordée à Emilie. Ayant elle-même connu les dures séparations imposées par plusieurs deuils, Emilie n’hésite pas à se faire la messagère des familles des prisonniers. Dans sa charité compatissante, elle pousse même l’audace jusqu’à demander soit la mère, soit l’épouse ou la fille de l’un des détenus pour l’accompagner à la prison. Elle leur apporte de la soupe, prie avec eux, elle leur offre des paroles de consolation. Pour toutes ces attentions qui deviennent source de réconfort pour les prisonniers et leurs familles, dans la ville on la surnomme « l’ange des prisonniers politiques. »
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire