Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2013-04-27
170e anniversaire de l'Institut des Soeurs de la Providence
Le 25 mars 2013 marque le 170e anniversaire de la fondation de l'Institut des Soeurs de la Providence à Montréal. Le chant "O douce Providence", dont voici les origines, a depuis toujours été chanté par les Soeurs de la Providence.
Le cantique "O douce Providence" (dont l'air primitif était celui de la chanson Partant pour la Syrie) a été publié, avec les sept couplets que nous connaissons, dans un recueil de cantiques qu'on trouvait à Québec en 1819, sous la signature de l'abbé Jean-Denis Daulé.
On sait qu'Émilie Tavernier a connu personnellement l'abbé Daulé. Alors qu'elle est en service chez une cousine de Québec (Julie Perrault-Leblond), elle écrit, le 20 mai 1820, à sa cousine Agathe Perrault-Nowlan, à Montréal: "...veuillez dire à Marguerite (Perrault) que M. Daulé a pris le thé avec nous ces jours derniers et s'est informé d'elle..."
On ne connaît l'auteur ni des paroles, ni de la mélodie, mais ce qui est sûr, c'est qu'au temps de Mère Gamelin on le chantait selon la mélodie actuelle.
Ce "cantique de Mère Gamelin" est resté comme l'hymne familial de la Congrégation des Soeurs de la Providence, qui veut garder bien vivante, présente et toujours agissante, la foi en la Providence. En 1853, cet air est déjà utilisé, quand nos Soeurs partent pour le Chili.
Pour en connître davantage sur les origines de l'Institut des Soeurs de la Providence:
http://www.providenceintl.org/fr/histoire historique 1845.php
Yvette Demers, s.p.
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