Une femme laborieuse, entreprenante, charitable envers le pauvre et le malheureux. On l’a appelée « la providence des pauvres » et « l’ange des prisonniers ».
Émilie Gamelin appartient à cette classe de bâtisseuses qui ne doivent pas être oubliées. C’est pour cette raison que sont érigés, en beaucoup d’endroits, des monuments qui la représentent.
Sa charité était sans limite, personne n’était exclu de sa tendresse. Très tôt, on l’avait habituée à faire de la place au pauvre, on lui avait appris ce qu’était la « table du roi », la table familiale où un couvert était laissé libre pour le pauvre qui frappait à la porte, pour ce roi en qui Jésus s’identifie. Pour elle, personne ne devait être mis au second rang, personne ne devait être exclu.
Émilie savait aussi qu’il y avait la Providence; avec elle, tout pouvait être affronté, elle allait prier à son église paroissiale et il lui arrivait de frapper sur la balustrade afin d’attirer l’attention de la Providence et lui faire savoir que ses pauvres n’avaient plus rien.
Quelle femme Émilie, une femme vaillante, attentive, forte qui, encore aujourd’hui, porte témoignage, pour tous les âges, toutes les conditions, un grand témoignage de compassion envers tous les démunis et nous invitant à porter beaucoup de fruit !
J.C. Turcotte, cardinal
Grand ami d'Émilie
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