Toute la vie d'Emilie Gamelin, dans la communauté montréalaise de son temps, exemplifie de façon indéniable ce qui est aujourd'hui, au coeur de la personne bénévole : vouloir le bien des autres dans son milieu.
Guidée par un grand esprit de service, Emilie, jeune femme, se porte promptement et sans aucune rémunération, d'abord au secours de son frère devenu veuf, puis vient en aide à sa cousine à Québec pendant trois ans.
Elle choisit d'épouser monsieur Gamelin qui a le double de son âge, parce qu'il partage son désir de venir en aide aux pauvres et qu'il a les moyens financiers pour le réaliser.
Les quinze années de son veuvage voient un engagement grandissant chez Emilie : sa charité compatissante la porte au secours des femmes âgées et infirmes. Quand ses ressour¬ces personnelles ne suffisent plus pour les héberger, elle s'en remet à la Providence, qui subvient toujours aux besoins de ses enfants. Convaincue de la valeur d'efficacité d'une action collective, madame Gamelin se joint à l'Association des Da¬mes de Charité mise sur pied dans le diocèse de Montréal.
Finalement, par son engagement dans la vie religieuse, Emilie Gamelin complète le don total d'elle-même à Dieu. Elle lègue à la Communauté des Soeurs de la Providence qu'elle fonde en 1843, son infatigable esprit de service dans la poursuite de sa mission auprès des démunis de toutes sortes. Il n'y a aucun doute, aujourd'hui comme autrefois, Emilie Gamelin demeure un modèle à proposer aux personnes en service à travers le bénévolat. ( Tiré du Bulletin des Associées et Associés Providence)
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