Son (Émilie Gamelin) bonheur fut assombri par la mort successive de deux de ses enfants . Son mari lui-même succéda à une longue maladie(..) Un an plustard, elle perdait son troisième enfant(...) Elle demanda désormais aux oeuvres de charité la consolation de ses douleurs et l'emploi des trésors d'affection et de dévouement de son coeur.
"Dans cette même année(1828),écrit-elle dans son journal de 1850, M. Saint-Pierre me fit présent d'une image de Notre-Dame des Sept-Douleurs et tous les jours j'allais prier au pied de cette image. Je lui demandais du courage, pour supporter à son exemple les croix et les sacrifices que le bon Dieu m'envoyait dans le monde. Le plus grand, dans ce temps-là, était la perte d'un époux et d'un enfant chéris, que je pleurais tous les jours, J'avais le coeur percé d'un glaive de douleur, et je ne trouvais d'autre consolation que celle de méditer sur les douleurs de ma Mère, auprès de cette gravure" (...)
Tout ce qui touchait au culte des douleurs de Marie, lui était cher. Cette dévotion où elle avait puisé un si grande consolation durant les épreuves de son veuvage, elle avait à coeur à l'inculquer à (son entourage).
Dans sa dernière retraite, fidèle au sentiment et au même devoir, elle termine un passage relatif à ses épreuves(...) "Pour être l'enfant de la Mère des Douleurs, il faut s'attendre à porter la croix en ce monde. Je viendrai donc souvent prier aux pieds de cette bonne Mère. Je lui demanderai d'avoir pitié de moi dans les épreuves et les tribulations dont je suis sans cesse agitée. Je penserai qu'elle m'a particulièrement choisie pour sa fille, que je suis obligée de la consoler et de l'honorer, de propager sa dévotion autant que possible, partout où il y aura des soeurs de charité." (Journal, 1850)
Mère Gamelin se plaisait à attribuer à la protection de Notre-Dame des Sept-Douleurs le succès de ses fondations.
Inspiré du "Pain Providence" et de la "Vie d'Émilie Gamelin"
Film de la Vierge des Douleurs
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