Lorsque Madame Gamelin devint Sœur Gamelin, les traits de sa physionomie spirituelle étaient tout formés. Sa vie antérieure, toute de charité, avait jailli d’une nature broyée tôt par la souffrance; son âme s’était nourrie de la contemplation de Marie au pied de la croix. De le Mère de Compassion, elle avait appris à communier toujours plus au mystère du Christ souffrant dans ses membres. Le cœur de Madame Gamelin uni au cœur de la Vierge compatissante s’ouvre à toutes les souffrances et à toutes les nécessités : destitués de la fortune, déficients mentaux, vieillards, orphelins, prisonniers et bien d’autres… Femme de volonté et de caractère, elle avait mis et développé au service de ses frères, les pauvres, toutes les richesses d’une nature forte, guidée par un zèle ardent allié à la confiance en la Providence et à une force d’action sûre et constante. Par sa consécration à la vie religieuse, Mère Gamelin entre dans la dernière étape de sa vie : elle n’a plus que huit ans à vivre..
Partout on admire cette femme généreuse qui sait embrigader la bonne volonté de tous en faveur de ses privilégiés et la collaboration à ses activités de bienfaisance. De plus, pour satisfaire aux exigences de son amour compatissant à l’égard de ses protégés, Madame Gamelin a vécu un détachement complet de ses biens, de sa personne et même de l’œuvre pour laquelle elle a tout sacrifié. Elle sacrifie même le bien-être de sa vie privée et sociale pour aller vivre avec ses pauvres.
Inspiré des "Notes de retraite de MÈre Émilie Gamelin" Collection Providence
Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire