La compassion pour moi c'est:
. une tape sur l'épaule de quelqu'un pour l'encourager
. un sourire aux personnes que je croise sur la rue
. un bras pour aider une personne aveugle à traverser la rue
. écouter avec le coeur une amie
. accueillir la personne blessée
La compassion c'est une réalité qui nous propulse hors de nous, nous pousse vers les autres, nous rend créatifs et créatives pour nos frères et nos soeurs dans le besoin.
Lucille
Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2015-05-31
Parole de Jean-Paul 11
« Regarder la vie d’Emilie Gamelin, c’est voir l’amour et la compassion en son cœur, dans le service du prochain.
Toute petite déjà, elle insistait pour obtenir la permission de dresser la table et de servir aux pauvres des repas quotidiens, ce qu’elle appelait la ‘Table du Roi’. Jeune épouse et même après le décès de son mari et de ses enfants, elle continue de pratiquer ce service. Elle visite les malades à domicile, s’occupe des orphelins, adopte un garçon mentalement retardé, accueille chez elle des femmes âgées et handicapées, distribue chaque jour nourriture et vêtements aux gens dans le besoin. Elle visite et réconforte les détenus, aide des jeunes filles à se trouver un emploi. Elle vend sa maison pour en acheter une plus grande afin d’y héberger un nombre croissant de démunis et d’infortunés qui viennent à elle…
Comme la ville de Montréal est en pleine croissance, l’évêque Ignace Bourget, décide de fonder une congrégation religieuse féminine pour s’occuper des pauvres, et de lui donner le nom de Sœurs de la Charité. Il a trouvé en Emilie la fondatrice qu’il fallait…» Aujourd'hui la communauté fondée par Émilie Gamelin et Mgr Bourget s'appelle Sœurs de la Providence. Elle continue à servir et à aimer les pauvres à l'exemple de leur fondatrice et dans la mesure de leur force.
Toute petite déjà, elle insistait pour obtenir la permission de dresser la table et de servir aux pauvres des repas quotidiens, ce qu’elle appelait la ‘Table du Roi’. Jeune épouse et même après le décès de son mari et de ses enfants, elle continue de pratiquer ce service. Elle visite les malades à domicile, s’occupe des orphelins, adopte un garçon mentalement retardé, accueille chez elle des femmes âgées et handicapées, distribue chaque jour nourriture et vêtements aux gens dans le besoin. Elle visite et réconforte les détenus, aide des jeunes filles à se trouver un emploi. Elle vend sa maison pour en acheter une plus grande afin d’y héberger un nombre croissant de démunis et d’infortunés qui viennent à elle…
Comme la ville de Montréal est en pleine croissance, l’évêque Ignace Bourget, décide de fonder une congrégation religieuse féminine pour s’occuper des pauvres, et de lui donner le nom de Sœurs de la Charité. Il a trouvé en Emilie la fondatrice qu’il fallait…» Aujourd'hui la communauté fondée par Émilie Gamelin et Mgr Bourget s'appelle Sœurs de la Providence. Elle continue à servir et à aimer les pauvres à l'exemple de leur fondatrice et dans la mesure de leur force.
2015-04-19
ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DE MERE JOSEPH-DU-SACRE-CŒUR
Qui est Mère Josph-du-Sacré-Coeur?
Une dame qui demande à Mère Gamelin en personne à être admise dans la communauté des Soeurs de la Providence.
Aujourd’hui nous célébrons le 192e anniversaire de
naissance de Mère Joseph-du-Sacré- Cœur.Nous rendons grâce à Dieu Providence pour le don de sa vie comme Sœur
de la Providence. Voici un rappel de son histoire, extraits du livre II m’a donné une flamme, Collection
Providence.
|

« Mère Joseph était une femme prophétique, une femme que le
difficultés n’arrêtaient pas. Elle dut affronter maintes oppositions
et, à l’instar des autres pionnières de son époque, surmonter les
obstacles de communication que créent les barrières culturelles
tout comme les répressions sociales du dix-neuvième siècle. Toutefois
elle partagea, avec ces mêmes pionnières, la détermination,
l’endurance, le désir d’atteindre son objectif. » (introduction)
Esther... c'était un nom puissant, un nom riche dans l'histoire biblique celui d'une héroïne qui risqua tout pour ses sujets et qui fit passer leurs besoins avant sa propre vie, une histoire familière à la famille Pariseau.
« Esther, que demandez-vous à l’Église de Dieu ?
La foi. »
Ce sera probablement la plus
courte réponse qu’Esther Pariseau n’aura jamais formulée une question
concernant ses aspirations ou ce qu’elle était appelée à devenir, (p. 1)
|
Le 26 décembre 1 843, Esther, accompagnée de son père, demandait à
être acceptée chez lesFilles de la Charité, Servantes des Pauvres. Mère Émilie Gamelin les
rencontra à la porte de l’Asile,ce jour-là. Esther fut impressionnée en présence de cette femme qui
était : respectée de Mgr Bourget et qui était
publiquement reconnue pour son engagement envers les pauvres. Elle se trouva tout à fait interloquée, mais il n’en fut pas ainsi pour son
père.
|
« Madame, je vous amène ma fille. La famille a prié avec elle pour
demander des lumière: C’est un grand sacrifice de nous séparer d’elle... Elle peut faire beaucoup
de choses, » et avec une note de fierté, « elle peut lire, écrire et compter correctement. Elle
peut cuisiner, coudre et filer, et bien faire toutes sortes de travaux
domestiques. » Alors, regardant
|
carrément Esther, il ajouta : « Madame, elle a appris la menuiserie à
mon école et elle peut
manier les outils aussi bien que moi. »
Il parla de sa persévérance à accomplir un travail et de son habilité
à superviser celui des autres; sûrement que la tenue de la maison Pariseau l’avait prouvé. Sa recommandation finale
fut la suivante : « Un jour, elle vous fera une très bonne supérieure. »
|
Telles furent les lettres de créance d’Esther en cette journée froide
où elle regardait le nouvel Asile, et MèreGamelin, debout, écoutant attentivement un père fier, qui, selon lui,
avait présenté « notre cadeau de Noël au Divin Enfant. » (p. 7)
|

« La vénérée fondatrice des missions de l’Ouest, Mère Joseph-du-
Sacré-Cœur, a été reconnue par divers groupes pour ce qu’elle fit et
pour ce qu’elle fut. En 1 953, ses talents en sculpture et en architecture
furent reconnus dans un hommage présenté par l’Institut Américain des
Architectes, lui décernant le mérite d’être la première architecte du
Nord-Ouest. La reconnaissance de 1980 la conduisit du petit cercle
missionnaire des années 1800 à un niveau nationalement reconnu
quand, choisie par l’État de Washington comme l’une de ses deux
représentants, sa statue, sculptée par Félix de Weldon, fut placée dans
la Salle de la Statuaire à Washington, D.C., de même que dans
l’édifice du Capitole à Olympia, Washington. Cette courte biographie
ne représente qu’un mince tribut à une grande femme dont le génie et
les rêves ne furent que compassion et sollicitude. » (p. 110)
Alba Letelier, s.p.
2015-04-16
DU NOUVEAU… AU SUJET D’ÉMILIE
Nous ignorions que Monsieur
Jean-Baptiste Gamelin, avant de mourir, avait eu l’heureuse inspiration, dans
sa grande générosité, d’assumer les frais d’études d’un jeune garçon qui
voulait devenir médecin. Il s’agissait
de Bernard Dansereau qui deviendra plus tard médecin à l’Hôpital
Saint-Jean-de-Dieu, au temps de Sœur Thérèse de Jésus (Cléophée Têtu), Sœur de la
Providence et fondatrice de l’Hôpital mentionné. Ce détail nous est fourni par François
Gravel, auteur du volume ‘Bonheur fou’ qui ajoute que le montant versé par M.
Jean-Baptiste Gamelin, pour la formation du jeune Bernard Dansereau fut géré
par Madame Émilie Gamelin.
L’auteur du volume nous révèle
également que la mère de Bernard Dansereau souffrait de dégénérescence mentale,
une maladie qui met du temps à faire son apparition. Jusqu’à ce qu’il ait terminé ses études, sa
mère était parfois incohérente mais le jeune médecin attribuait son
comportement à la fatigue, au surmenage.
En l’espace de quelques mois, elle est devenue méconnaissable. Elle qui
avait toujours fait preuve d’une certaine réserve, elle s’est mise à dire des
grossièretés, à oublier le nom de son fils, puis le sien, et négligeait son
entretien personnel. C’est Madame
Gamelin qui l’a accueillie chez elle. «Une sainte femme, cette Madame Gamelin, elle qui s’était fait
connaître comme l’ange des prisonniers politiques », concluait-il.
Tiré du volume ‘Bonheur fou’, par François Gravel, 1990.
2015-04-04
MERE GAMELIN, modèle de dévotion envers Notre-Dame des Sept-Douleurs.
En ces jours de préparation à Pâques nous pensons à la souffrance de la mère voyant son fils mort. Mais son espérance en la résurrection ne la décevra pas! Prions-la.
2015-02-28
COEUR OUVERT... et MAIN TENDUE...
Née à
Montréal, le 19 février 1800
Sur un
terrain qui a nom
"
TERRE PROVIDENCE "
Émilie
Tavernier apprend de sa mère
A se
faire Providence
Et à
ouvrir son cœur à la
souffrance.
Un
mendiant se présente
Et tend
la main
A la
demeure des Tavernier.
Émilie
n'a que quatre ans
Mais elle
court pour
Emplir le
sac du malheureux!
Sa mère
lui a enseigné que
" Donner aux pauvres,
c'est donner à Dieu ".
A
dix-huit ans, chez son frère devenu veuf,
A vingt ans, chez une cousine de Québec,
La jeune
Émilie sera disponible :
Cœur ouvert et main tendue
Attentive
à ceux qui ont besoin d'elle.
Lorsque
les deuils successifs
Auront
buriné la jeune veuve,
La Vierge
des Douleurs,
Devenue
son modèle, son inspiration,
Entrera
dans sa vie.
Émilie
ouvrira son cœur
À toute
misère humaine,
Et sa
maison, à qui sera dans le besoin.
Elle tendra la main au
vieillard sans toit,
Au
mendiant affamé,
À
l'enfant orphelin,
Au
prisonnier isolé,
A
l'immigré désemparé,
A
l'infirme, et au malade.
On l'appellera : " une vraie Providence "
Ses refuges deviendront : " Maisons de Providence "
Et sa Communauté : Les Sœurs de la Providence.
Le
Monument de Mère Gamelin
Inauguré
le 25 mai 2000
Rappelle les gestes de compassion
De celle
qui a " passé en faisant le bien "
Sa main
tendue accueille, aujourd'hui
Tous les
usagers du métro
Qui
empruntent la sortie " rue Ste-Catherine"
On lui
donne la main,
On la
salue en passant,
On lui
confie des intentions,
On y
dépose des fleurs...
Son cœur
s'ouvre
A qui se
recommande à elle,
Aux
besoins qui lui sont confiés.
Émilie,
veille sur ta Ville
Qui a
voulu te redonner ta place,
Là où tu
es " passée en faisant le bien! "
Sœur Yvette Demers
2015-02-21
Émilie... hier : Mère Gamelin est toujours aux aguets
« Ce respect pour les pauvres et les malades, cette attention à leurs besoins, ce regard de foi désintéressé, Mère Gamelin les prodigue à tous ceux qu'elle rencontre et elle les exige de toutes ses collaboratrices. Son attitude est aussi simple que magnanime, c'est la logique d'un cœur qui a connu la pauvreté et qui ne s'embarrasse pas d'idéologie. Aussi à l'aise avec les riches qu'avec les pauvres, toute sa vie, elle a répondu à des besoins, sans se soucier du rang social des personnes qu'elle aidait. C'est ce même esprit de service qu'elle déploiera auprès des pensionnaires, des prêtres, des orphelines, des insensées, les filles de service, toutes ces œuvres qu'elle accepte d'assumer dès septembre 1844.
Elle allait installer les sœurs à telle mission; elle confiait les orphelines à une ou deux compagnes, etc En somme, elle savait se faire aider.
En relisant la vie de Mère Gamelin écrite par Madame Denise Robillard, je constatais avec fierté que nous, les Sœurs de la Providence, continuons l'œuvre de notre fondatrice.
La maison de Madame Gamelin était ouverte, celles des Sœurs de la Providence le sont aussi.
En parlant équation... nous pouvons nous rappeler les diverses appellations pour désigner
les personnes que la Providence désigne pour aider les Sœurs dans leurs divers ministères.
La devise de la communauté « La charité du Christ nous presse » (est toujours de mise, quels
que soient l'âge, l'état de santé ou les occupations des Sœurs de la Providence.
Tiré de ‘’Écho d’Émilie , été 1999 – Passage pris dans «Émilie Tavernier-Gamelin» écrit par Denise Robillard
« L'œuvre des dames pensionnaires est un service à l'intention des femmes seules, capables de subvenir financièrement à leurs besoins, mais pour qui il n'existait aucune ressource d'accueil autre que la famille. Quand la maladie ou les infirmités privent ces femmes de leur autonomie, plusieurs cherchent un lieu où, moyennant une pension, elles seront en sécurité, pourront recevoir des soins de santé et vaquer à la prière, tout en continuant à se rendre utiles. Cette pension constitue une source de revenu pour l'Asile. Mgr Bourget dira, dans le mandement du 8 mai 1845, que les dames pensionnaires contribuent à la sécurité de l'œuvre pour les dames âgées et infirmes. Plusieurs exécutent aussi des travaux qui sont vendus dans les bazars au profit de l'Asile.
Émilie... Aujourd'hui : Les Sœurs de la Providence Aujourd'hui...
Une équation remarquable existe entre ces deux membres de phrases. L'étude de la vie de Mère Gamelin nous démontre que, fidèle à ses inspirations, elle déléguait beaucoup pour que le travail auprès des personnes démunies et celui auprès de la société en général, se fasse sans que ce soit toujours elle qui prenne la vedette.
En relisant la vie de Mère Gamelin écrite par Madame Denise Robillard, je constatais avec fierté que nous, les Sœurs de la Providence, continuons l'œuvre de notre fondatrice.
En effet, dans plusieurs de nos maisons, nous accueillons des membres de diverses communautés religieuses qui demeurent chez nous comme pensionnaires à long terme, des représentantes de plusieurs pays viennent séjourner dans quelques-unes de nos maisons pour le temps de leurs études. Dans certaines maisons, il y a encore des dames pensionnaires.
La maison de Madame Gamelin était ouverte, celles des Sœurs de la Providence le sont aussi.
En parlant équation... nous pouvons nous rappeler les diverses appellations pour désigner
les personnes que la Providence désigne pour aider les Sœurs dans leurs divers ministères.
Dans le même esprit que celui qui animait Mère Gamelin, nous parlons maintenant de nos
employé-e-s, de nos Associé-e-s Providence de nos collègues de travail, de nos ancien-ne-s
élèves, de nos x-bénéficiaires, de nos ami-e-s, des membres de nos familles, tous ces termes
pour désigner des personnes sur lesquelles nous pouvons compter pour faire revivre l'esprit
de Mère Gamelin dans nos différentes activités.
La devise de la communauté « La charité du Christ nous presse » (est toujours de mise, quels
que soient l'âge, l'état de santé ou les occupations des Sœurs de la Providence.
Tiré de ‘’Écho d’Émilie , été 1999 – Passage pris dans «Émilie Tavernier-Gamelin» écrit par Denise Robillard
2015-02-14
ÉMILIE, L'ANGE DES PRISONNIERS

Avec une amie, je suis allée visiter l’exposition-musée, attirée à cet endroit où Emilie est entrée maintes fois pour visiter les prisonniers .
J’ai donc marché à la place même où elle a marché, mais, en son temps, c’était sur la terre battue et les prisonniers étaient placés dans des cellules à peine éclairées. Et je pensais à Emilie qui visiterait certainement encore les prisonniers de nos jours, sans les juger, sans les condamner, le cœur plein de compassion pour eux et leurs familles.
Je cite ici un extrait d’un article paru en janvier 1991, dans la revue ‘Communiqu’Elles’ et qui présente un livre sur Emilie Gamelin en la situant dans le contexte social et politique où elle a vécu:
« Figure dominante de la société montréalaise, la vie d’Emilie Gamelin s’inscrit dans l’histoire du développement industriel et commercial de cette ville du début du 19e siècle. Au plan politique, c’est l’époque où les hommes luttent contre la domination anglaise, pour obtenir un gouvernement responsable (où les Canadiens-français pourraient être élus), on les appelait les patriotes. Les femmes, elles, organisent le combat social : elles vont développer un réseau de services pour permettre aux démunis d’échapper aux conséquences désastreuses de la crise économique. Sur le front social, Emilie déploiera tout son génie.
Lors des troubles de 1837-38, des membres de la famille d’Emilie, probablement eux aussi ‘des patriotes’, furent tués. Bien connue du shérif, Madame Gamelin avait le privilège d’être admise à la prison du Pied-du-Courant, elle apportait aux détenus des victuailles, des lettres de leurs familles, elle se faisait accompagner parfois par la petite fille d’un prisonnier : pas étonnant que l’opinion publique la surnomma l’Ange des prisonniers politiques ».
Et l’article conclut : « L’histoire d’Emilie Gamelin est une lecture passionnante qui rend justice à une femme exceptionnelle. »
En marchant sur les traces d’Emilie, je faisais le vœu d’avoir au cœur un peu de sa compassion et de son amour pour les plus démunis.
Lecture suggérée : Denise Robillard, Emilie Tavernier-Gamelin, Editions du Méridien, 1989, 330 pages.------------------
http://amisdespatriotes.qc.ca/2007/07340-homelie.html
2015-01-20
Mois de Bénédictions pour Émilie Gamelin : mai 1844
À l’occasion du 5e
anniversaire du séisme en Haïti, nous avons entendu parler des nombreuses
adoptions d’enfants effectuer durant ces années par des familles québécoises.
Un orphelinat au complet avait été dévasté là-bas. De la même façon Émilie
décida-t-elle en 1844 de venir en aide à cette clientèle sans ressource. Remarquez
la puissance de décision de ces dames de Charité qui avec très peu de
ressources décident d’aider des orphelins. Voici comment Émilie parvint à ses
fins.
Le mois de mai 1844 fut
pour la petite communauté un mois de bénédictions. La Vierge Immaculée s’y
montra prodigue de ses faveurs. Aussi ses filles redoublèrent-elles à son
égard les hommages de leur respect et de leur reconnaissance. Mère Gamelin
voulait que chaque jour les plus belles fleurs du jardin ornent son autel. «
Puisse, disait-elle, le parfum de ces fleurs cicatriser les blessures de son
cœur maternel, percé de tant de glaives de douleur ! » Le soir, la petite
famille se réunissait dans l’humble chapelle et y chantait ses plus beaux
cantiques. Mais l’offrande la plus riche quelle présenta à la Mère de Dieu fut
l’œuvre des orphelines, inaugurée le premier jour du mois de mai.
Le cœur compatissant de Mère Gamelin ne pouvait voir sans douleur le
grand nombre de pauvres orphelines qui demeuraient sans asile et sans
protection. Dans leur isolement, ces jeunes filles étaient exposées à toutes
sortes de dangers. Les ressources restreintes de l’asile ne semblaient pas lui permettre d’entreprendre l’œuvre d’un orphelinat. Cependant son zèle
industrieux lui en fit trouver bientôt le moyen. Elle convoqua les dames de la
charité à une assemblée extraordinaire et elle leur parla avec tant d’onction
et de chaleur.
Le mois de mai 1844 fut pour la
petite communauté un mois de bénédictions. La Vierge Immaculée s’y montra prodigue
de ses faveurs. Aussi ses filles redoublèrent-elles à son égard les hommages de
leur respect et de leur reconnaissance. Mère Gamelin voulait que chaque jour
les plus belles fleurs du jardin ornent son autel. « Puisse, disait-elle, le
parfum de ces fleurs cicatriser les blessures de son cœur maternel, percé de
tant de glaives de douleur ! » Le soir, la petite famille se réunissait dans
l’humble chapelle et y chantait ses plus beaux cantiques. Mais l’offrande la
plus riche quelle présenta à la Mère de Dieu fut l’œuvre des orphelines,
inaugurée le premier jour du mois de mai.
Le cœur compatissant de Mère
Gamelin ne pouvait voir sans douleur le grand nombre de pauvres orphelines qui
demeuraient sans asile et sans protection. Dans leur isolement, ces jeunes
filles étaient exposées à toutes sortes de dangers. Les ressources restreintes
de l’asile ne semblaient pas lui permettre d’entreprendre l’œuvre d’un
orphelinat. Cependant son zèle industrieux lui en fit trouver bientôt le moyen.
Elle convoqua les dames de la charité à une assemblée extraordinaire et elle
leur parla avec tant d’onction et de chaleur
de ces pauvres enfants dont les mères, plus d’une fois, avaient expiré
entre ses bras, que les dames décidèrent sans hésitation de se préparer à
recevoir immédiatement douze orphelines, pour lesquelles elles s’engageaient à
payer une pension de dix à quinze schellings par mois.
Non seulement le principe de l’œuvre était-il accepté, mais l’œuvre
même était fondée, et ce fut une grande joie pour le cœur de Mère Gamelin.
2014-12-26
Émilie et son talent d"organisation...
On retrouve très tôt chez
Émilie Tavernier une capacité de s'affirmer, un talent d'organisation et une
facilité à trouver des coopérateurs et coopératrices.
Ces qualités se révèlent déjà chez elle lorsque, à 18
ans, elle tient maison chez son frère devenu veuf, alors qu'elle inaugure la «
table du roi » pour accueillir les mendiants qui frappent à la porte; pour eux,
une table est toujours mise et elle les sert elle-même.
En 1823, Émilie épouse Jean-Baptiste Gamelin et
s'ingénie à collaborer avec lui pour subvenir aux besoins des démunis de la
ville. Elle seconde ses activités et ses démarches.
Devenue veuve en 1828, elle découvre, en contemplant la
Vierge au pied de la croix, la mission que Dieu lui confie : à l'avenir, son
mari et ses enfants seront tous ceux qui souffrent de quelque façon. Elle
parcourt les faubourgs de l'époque, recueille chez elle les dames âgées et
infirmes les plus vulnérables et s'adjoint des bénévoles pour tenir la maison
et lui prêter main-forte pour les diverses besognes; elle recourt aussi à des
parentes et à des amies pour la seconder dans son action charitable. Femme
d'affaires, elle verra à vendre des propriétés héritées de son mari afin de
pouvoir subvenir aux besoins de ses protégées. Elle organise des bazars, visite
les garde-robes des riches..., ce qui fera dire à certains, « cela ne coûte pas
de donner à Madame Gamelin, car on sait que le tout sera bien utilisé, pour les
pauvres ».
Au
moment où Mgr Ignace Bourget décide de demander les Filles de la Charité de
saint Vincent de Paul pour prendre la relève de l'œuvre de la Providence,
Émilie s'offre à quêter afin de trouver les fonds nécessaires pour construire
une maison pour les futures « Sœurs.
Devenue elle-même religieuse le
29 mars 1844, ses qualités d'organisation et de leadership sont reconnues et
elle est élue supérieure dès le lendemain de sa profession, le 30 mars 1844;
elle sera réélue à chaque élection.
Elle saura préparer les novices
et les jeunes Sœurs à l'œuvre de charité et de Providence; elle se rendra
disponible pour répondre à tous les nombreux besoins qui se présenteront; elle
verra à répondre aux désirs des évêques qui veulent des maisons Providence dans
leur milieu et accompagnera elle-même les Sœurs nommées pour ces diverses fondations.
Partout, elle est reconnue comme une « vraie Providence
»; on la demande au chevet des malades et des mourants, on loue son dévouement
et sa générosité.
Ce charisme de leadership, elle
le passera d'une façon spéciale et sans le savoir à deux grandes femmes qu'elle
a accueillies elle-même au noviciat : Esther Pariseau, le 26 décembre 1843 et
Vénérance Morin, le 11 mai 1850. La première sera la pionnière de nos missions
de l'Ouest américain et canadien tandis que la deuxième deviendra la fondatrice
de la communauté de la Providence à Santiago, Chili.
Dans les journaux du temps, au lendemain de la mort de
Mère Émilie Gamelin, survenue rapidement le 23 septembre 1851 on écrivait, «
Gloire soit éternellement rendue à Dieu, qui a donné une semblable héroïne à
notre siècle, un tel exemple à notre peuple. »
Bureau de la Cause Émilie-Gameliin
2014-12-11
Émilie Gamelin: la compassion en oeuvre
Ce fut dans le village de la Longue-Pointe
que Mère Gamelin fonda sa première mission. Prévit-elle, dès ce moment ,
l'avantage que pourrait offrir cette situation .... : deux de nos œuvres les plus considérables ont pris naissance en
ce lieu, celle des sourdes-muettes et celle des aliénés. Au printemps de
l'année 1846, mère Gamelin alla installer deux de ses filles dans la maison de
la ferme St-Isidore, pour y ouvrir une école élémentaire. La première année, la
classe comptait trente élèves.
Les sœurs exercèrent dans cette
mission toutes les œuvres propres à la congrégation: l'hospitalité des
orphelines et des infirmes, la visite des malades, etc... Pour s'assurer des
ressources, elles prirent, dès la première année, des élèves en pension, ce qu'elles
firent jusqu'en 1870.
En 1847, mère Gamelin
fit ajouter une allonge considérable à la maison, devenue trop petite.
En 1852, nos sœurs ouvrirent à
cet endroit, un hospice d'aliénés (malades mentaux). Les classes furent
converties en cellules et dix-sept aliénés en prirent possession. Depuis l'adoption qu'elle avait faite, à la
mort de son mari, du pauvre idiot Dodais, elle avait toujours porté un
singulier intérêt à ces infortunés. Dieu bénit cet œuvre, comme toutes celles
qu'elle a entreprises. Le petit hospice de St-Jean-de-Dieu, en compte en 1900,
dix-sept cents.
La petite graine devint le grand
hôpital St-Jean-de-Dieu puis Hyppolite Lafontaine. Il abrita jusqu'à environ
6000 malade mentaux un jour.
Cette même année, la ferme
St-Isidore donna l'hospitalité aux prêtres âgés ou malades, à qui l'infatigable
charité de mère Gamelin avait ouvert, dès 1846, une maison de retraite.
Presqu'en même temps, on fit appel
à mère Gamelin pour ouvrir un hospice à Laprairie (devenue La Belle Époque
aujourd'hui). Elle se sentit d'autant plus inclinée à répondre à cet appel qu'il
venait de la part de la société des dames de charité. Ces dernières avaient
pris l'initiative de la visite et du soin des pauvres. Elles avaient même loué
une maison pour y recevoir ceux qui n'avaient pas de demeure convenable.
C'est cette même maison que les
dames remirent à mère Gamelin , le 15 mai 1846. Elle abritait à ce moment-là
huit vieilles infirmes. L'arrivée des sœurs causa une grande joie parmi les
familles pauvres du village. Malgré le peu de ressources de cette maison, qui
dépendait uniquement de la charité publique, la fondation s'annonçait sous les
plus heureux auspices... quand un incendie détruisit une partie du village dont
une portion de l'hospice. Le feu s'arrêta à l'église.
Les sœurs et les pauvres
infirmes, au nombre de quatorze, se réfugièrent au bord du fleuve. C'est là que
notre vénérable mère, accourue dès le matin , les trouva au milieu de centaines
de malheureux sans asile, groupés autour des quelques meubles et des quelques
habits qu'on avait pu sauver du désastre.
Après avoir distribué autour
d'elle, avec sa bonté et sa cordialité accoutumées, des consolations et des
encouragements, la bonne mère repartit immédiatement pour la ville, ramenant à
l'Asile les quatorze vieilles de l'hospice, pendant que les religieuses
trouvaient refuge chez les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame.
Mère Gamelin revint incessamment,
accompagnée de sœur Caron, pour distribuer les secours les plus urgents à ces
familles en détresse. Dans l'intervalle, des comités de secours s'organisèrent
à la ville et dans les campagnes voisines, pour venir en aide aux incendiés.
Nos sœurs furent chargées de distribuer les dons en argent, en aliments et en
vêtements, et mère Gamelin, assistée de sœur Caron, présida dès le lendemain à
la première distribution.
Les anciennes pensionnaires
purent rentrer dans leur maison après les premières réparations, dès le 24 septembre; leurs pauvres sans abris
les y suivirent au mois de novembre..
Cependant, la pauvreté de la
maison ne cessait pas d'être extrême ; on y manquait parfois du nécessaire.
Mère Gamelin fut sur le point de rappeler ses religieuses. Elle dut céder à
leurs instances car elles ne pouvaient se résoudre à abandonner leurs pauvres.
Moins d'un an plus tard, mère
Gamelin était forcée d'ouvrir dans cette mission une salle d'orphelines .
Plusieurs de ces pauvres enfants abandonnés ne pouvaient que très difficilement
trouver place dans d'autres établissements
de charité. Pour subvenir aux besoins de ces nouvelles pensionnaires, les sœurs
s'imposèrent un surcroît de travail et les plus grandes privations, jusqu'à se
contenter pour leur nourriture, des restes des pauvres.
Émilie faisait toujours confiance à la Providence et prenait souvent des risques pour le bien-être de ses malades. Elle a ouvert beaucoup de maisons pour couvrir les besoins des pauvres de son temps. C'est ce qui fait d'elle aussi efficace quand on lui confie les achats ou ventes de maison. Merci Émilie.
Auteur: Une sœur de la Providence inconnue
2014-11-27
Le 26 octobre : Événement à Saint-Calixte,
La géante Émilie Gamelin

L’auteur, Guy
Pelletier, est président et directeur
artistique et bachelier en Art dramatique de l’UQAM. Il est considéré par ses
pairs comme étant le « maître de la marionnette de rue au Québec »!
Bien sûr, au fil des années, il a proposé une grande
variété de façons d’utiliser ces personnages plus grands que nature au profit
d’événements grandioses tels que : défilés de rue, cérémonies officielles
ou lors d’animations déambulatoires sur le site d’événements spéciaux.
Monsieur Pelletier
est né au Faubourg à m’lasse, non
loin du couvent des Sœurs de la Providence, rue Fullum, Montréal. Il a reçu de
son père et de son grand-père une foi en Dieu solide qu’il veut transmettre à
travers ses œuvres.
Son père était le
chauffeur du Frère André. Une tante malade d’un cancer avait confiance en
Émilie Gamelin. Pour Guy, Émilie Gamelin
est une géante par sa foi et ses œuvres sociales. Lui-même artiste engagé a à cœur la diffusion de la culture sous
toutes ses formes et plus particulièrement par le médium de la marionnette.
Les membres
fondateurs de la compagnie « AU PAYS DES GÉANTS» continuent sans relâche
la mission qu’ils se sont donnée, il y a trente ans : promouvoir l’art de
la marionnette géante à un très large public.
Plusieurs
personnalités ont pris part à ce dévoilement. On retrouve notamment Sœur
Monique Lauzon et autres représentantes de la communauté des Sœurs de la
Providence fondée par Émilie Gamelin, Guy Pelletier, AU PAYS DES GÉANTS, Josée
Lapointe, responsable de la pastorale, Denise Campeau, « AU PAYS DES
GÉANTS ».
AU PAYS DES GÉANTS a vu grand! Qu’Émilie, la géante, veille
toujours sur nous.
Inspiré du Journal Montcalm l’Express Micheline et Thérèse
2014-11-20
Moments touchants à La Belle Époque, Laprairie
Dimanche, le 16 novembre, nous étions invitées à la résidence de ''La Belle époque'' à Laprairie, pour y visionner le documentaire ''Les discrètes'' réaliser par Mme Hélène Choquette, sur la communauté des sœurs de la Providence. L'assistance s'est montrée très intéressée d'après les commentaires et les questions d'après le tournage. Un dame présente à la représentation dit avoir été guérie par Mère Gamelin. Elle est la responsable de l'érection du monument représenté ici, monument qui rend hommage à Émilie Gamelin et souligne les 140 ans de présence des Soeurs de la Providence dans l'édifice même où nous étions.Les deux religieuses présentes ont vécu de belles émotions! Deo Gratias. Merci Émilie!
2014-11-15
UNE FAVEUR A OBTENIR ? Neuvaine
PAR ÉMILIE GAMELIN
1er jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à connaître en entrant dans la vie, ouvre nos yeux à la lumière de ta présence et fais qu’à son exemple, le pauvre ait toujours place en nos vies.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
2e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à découvrir, dans les événements quotidiens, joies, souffrances, deuils, solitude, fais qu’à son exemple nous sachions te rencontrer et comprendre que tu nous aimes, quoi qu’il arrive.
Accorde-nous la faveur que nous demandons par son intercession, si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
3e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à servir dans une grande fidélité aux devoirs de la vie chrétienne et familiale, et dans une héroïque acceptation des épreuves inhérentes à toute condition humaine, fais qu’à son exemple nous sachions accepter dans la foi ce dont la vie est faite.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
4e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a découvert dans les pauvres et les démunis et qu’elle a voulu servir en se faisant elle-même leur providence, fais qu’à son exemple nous soyons toujours disponibles pour aider les autres dans leurs difficultés.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
5e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a aimé, prié et chanté comme l’auteur de tout don, fais qu’à son exemple, nous puissions t’aimer, te prier et te chanter. Que toutes nos demandes trouvent en toi leur réalisation pour ta plus grande gloire.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si elle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
6e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a voulu servir et aimer dans l’état saint du mariage et en celui de la vie religieuse, fais qu’à son exemple nous vivions intensément notre vie de baptisés là où tu nous as accueillis.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
7e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a reconnu dans l’enfant orphelin, dans le jeune sans travail, dans le couple en difficulté, dans le malade isolé, dans le pauvre sans toit, dans le vieillard sans ami, fais qu’à son exemple nous donnions de notre confort et de notre temps pour te servir en eux.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
8e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a voulu aimer chaque jour davantage et aimer aussi, en paroles et en actes, tous ses frères et sœurs, fais qu’à son exemple nous sachions oublier tout ce qui fait mal et pardonner en toute sérénité.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
9e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a été heureuse de connaître, d’aimer et de servir ici-bas, fais qu’à son exemple, nous cheminions avec toi, en cette vie, pour te retrouver et te glorifier éternellement.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
Prière finale :
Providence de Dieu, Toi qui as fait don à Emilie d’une charité toute compatissante pour tous ceux qui souffrent, souviens-toi de sa foi, illumine de ta clarté la route de ceux et celles qui t’ implorent par son intercession et glorifie ta fidèle Servante, la Bienheureuse Emilie Gamelin. Amen.
Pour demande de prières: heritage1843@yahoo.ca
1er jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à connaître en entrant dans la vie, ouvre nos yeux à la lumière de ta présence et fais qu’à son exemple, le pauvre ait toujours place en nos vies.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
2e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à découvrir, dans les événements quotidiens, joies, souffrances, deuils, solitude, fais qu’à son exemple nous sachions te rencontrer et comprendre que tu nous aimes, quoi qu’il arrive.
Accorde-nous la faveur que nous demandons par son intercession, si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
3e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a appris à servir dans une grande fidélité aux devoirs de la vie chrétienne et familiale, et dans une héroïque acceptation des épreuves inhérentes à toute condition humaine, fais qu’à son exemple nous sachions accepter dans la foi ce dont la vie est faite.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
4e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a découvert dans les pauvres et les démunis et qu’elle a voulu servir en se faisant elle-même leur providence, fais qu’à son exemple nous soyons toujours disponibles pour aider les autres dans leurs difficultés.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
5e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a aimé, prié et chanté comme l’auteur de tout don, fais qu’à son exemple, nous puissions t’aimer, te prier et te chanter. Que toutes nos demandes trouvent en toi leur réalisation pour ta plus grande gloire.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si elle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
6e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a voulu servir et aimer dans l’état saint du mariage et en celui de la vie religieuse, fais qu’à son exemple nous vivions intensément notre vie de baptisés là où tu nous as accueillis.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
7e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a reconnu dans l’enfant orphelin, dans le jeune sans travail, dans le couple en difficulté, dans le malade isolé, dans le pauvre sans toit, dans le vieillard sans ami, fais qu’à son exemple nous donnions de notre confort et de notre temps pour te servir en eux.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
8e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a voulu aimer chaque jour davantage et aimer aussi, en paroles et en actes, tous ses frères et sœurs, fais qu’à son exemple nous sachions oublier tout ce qui fait mal et pardonner en toute sérénité.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
9e jour :
Dieu-Providence, toi qu’Emilie a été heureuse de connaître, d’aimer et de servir ici-bas, fais qu’à son exemple, nous cheminions avec toi, en cette vie, pour te retrouver et te glorifier éternellement.
Accorde-nous la faveur que nous sollicitons par son intercession… si telle est ta sainte Volonté. (Prière finale)
Prière finale :
Providence de Dieu, Toi qui as fait don à Emilie d’une charité toute compatissante pour tous ceux qui souffrent, souviens-toi de sa foi, illumine de ta clarté la route de ceux et celles qui t’ implorent par son intercession et glorifie ta fidèle Servante, la Bienheureuse Emilie Gamelin. Amen.
Pour demande de prières: heritage1843@yahoo.ca
2014-09-30
Et la Providence veillait!
Extrait de « Vie de Mère
Gamelin » (chap. 1V, p.33)
Son refuge, (Asile de la Providence) où aller
tendre la main, le cœur gros d’inquiétude, voyant ses pauvres sur le point
de manquer de nourriture, elle s’était demandé si elle n’avait pas trop présumé
de ses forces et tenté la divine Providence, en s’aventurant dans une œuvre
dont le lendemain demeurait incertain. Mais Dieu, qui nourrit les
oiseaux du ciel et pare le lys des champs, ne l’avait jamais laissée sans
secours.
qui compta bientôt
trente internes, constituait déjà, pour ses ressources, une œuvre considérable.
Elle (Mme Gamelin) avait à pourvoir à toutes les dépenses du loyer, du
chauffage, de la nourriture et du vêtement. Que de fois, ne sachant
Un jour d’ hiver, entre
autres, où elle venait d’acheter quelques cordons de bois, il ne lui restait
pas un sou pour se procurer le dîner de sa maisonnée, qui avait mangé le matin
même son dernier morceau de pain. En proie à la plus vive inquiétude, elle
entra dans l’église Notre-Dame et, se prosternant au pied du tabernacle, elle
versa des larmes abondantes : « Seigneur, disait-elle, ne savez-vous
pas que vos pauvres n’ont plus rien à manger? » puis elle se releva pleine
de courage, sûre que le Dieu de l’Eucharistie avait entendu sa plainte.
Essuyant ses larmes, elle allait se rendre au marché pour y tendre la main, quand
un vieillard vénérable s’approcha d’elle et lui dit : « N’êtes-vous
pas cette dame Gamelin qui s’occupe des pauvres? Et sur sa réponse affirmative, il lui remit un
billet de vingt-cinq louis. Elle n’eut pas le temps de le remercier, il s’était
déjà éloigné.
2014-09-21
La Minerve et le décès d'Émilie Gamelin (1851)
Le Journal de ce
temps-là, LA MINERVE du 2 octobre 1851 parut tout encadrée de noir pour parler
en 2 pages de la mort d'Émilie Gamelin. La
Minerve était un journal montréalais fondé par Augustin-Norbert Morin pour
promouvoir les buts politiques du Parti canadien de Louis-Joseph Papineau. Il a été dirigé par
Ludger Duvernay .
En voici le texte intégral:
LA MINERVE 2 OCTOBRE 1851 - NOTICE NÉCROLOGIQUE
Une mort soudaine, accompagnée de tous les symptômes du choléra, vient de plonger la communauté des Sœur de Charité de cette ville, connues sous le nom de « Sœurs de la Providence, » dans une affliction bien profonde. Leur supérieure et Fondatrice, la Rév. Mère Gamelin, est décédée mardi, le 23 septembre, après douze heures seulement de maladie. Atteinte à quatre heures du matin des premières douleurs, il a fallu, dès huit heures, se hâter de lui administrer les derniers sacrements de l’Église. A quatre heures du soir, elle expirait, environnée de ses filles éplorées qui ne pouvaient plus l’assister que de leurs ferventes prières.

2014-09-15
Fête de Notre-Dame des Douleurs
Douleurs dites éprouvées par la Vierge Marie :
- La prophétie de Syméon sur l'Enfant Jésus. (Lc, 2, 34-35)
- La fuite de la Sainte Famille en l'Égypte. (Mat, 2, 13-21)
- La disparition de Jésus pendant trois jours au temple. (Lc, 2, 41-51)
- La
rencontre de Marie et Jésus sur la via crucis. (Lc, 23, 27-31) - Marie contemplant la souffrance et le décès de Jésus sur la Croix. (Jn, 19, 25-27)
- Marie accueille son fils mort dans ses bras lors de laDescente de croix. (Mat, 27, 57-59)
- Marie abandonne le corps de son fils lors de la mise au tombeau. (Jn, 19, 40-42)
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