2009-04-17

NOTES DE RETRAITE D'ÉMILIE

Année 1847 :
« Ce qui m’a le plus frappée, ce 1er jour, c’était de réconcilier des ménages brouillés, vu que, dans ce temps, plusieurs femmes sont venues me chercher pour mettre la paix dans leur maison et, dans sa miséricorde, Dieu a voulu se servir de moi pour détruire des défauts affreux.
Ce qui m’a aussi frappé, c’est la méditation sur l’enfer. Non, l’enfer n’est pas pour cette Communauté. Toutes ont envie de bien faire comme moi en ce moment. Chacune a ses défauts, mais comme moi, elles veulent travailler à leur perfection »

Année 1849 :
« Ce qui m’a le plus touchée, c’est que si je n’allais pas me mettre aux pieds de Notre-Dame des Douleurs, la prier de m’aider à porter cette croix si pesante, il me semble que je perdrais la tête, ou je serais tentée de me sauver bien loin de la Communauté. Seigneur ayez pitié de moi selon votre grande miséricorde…»

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