2008-11-30

Taleau de la Bienheureuse Émilie gamelin

La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal est située au 430, rue Ste-Catherine juste en face de la Place Émilie-Gamelin et du métro Berri-Uquam, là où la statue de la Bienheureuse Émilie accueille tant de personnes jour après jour.

Le 15 novembre dernier, durant la célébration de l'Eucharistie, une image de la bienheureuse Émilie a été installée du côté ouest de l'autel de la chapelle.

Ce jour-là, on pouvait lire le texte suivant dans le feuillet paroissial:

"Émilie Tavernier-Gamelin, véritable Mère Teresa du Montréal de la première moitié du 19e siècle, n'est pas une étrangère dans notre chapelle-paroisse, qu'elle aurait sûrement fréquenté si elle avait vécu à notre époque. Son souvenir demeure bien vivant chez nous et son nom y est régulièrement prononcé. Pourquoi? Parce que cette femme hors du commun, fondatrice des Soeurs de la Providence, et décédée en 1851, a vécu une grande partie de sa vie et s'est sanctifiée sur le territoire de notre Unité pastorale.L’Asile de la Providence, la grande oeuvre de sa vie, qui accueillait toutes les misères de son temps, s’élevait d’ailleurs dans le parc qui porte aujourd’hui son nom, de l’autre côté de la rue Sainte-Catherine. N’hésitons jamais à recourir à ‘notre’ bienheureuse dans tous nos besoins; et qu’elle inspire nos initiatives au service des autres, surtout des plus démunis, qu’elle a tant aimés. »
Tiré d'une lettre de Soeur Katryn Rutan, supérieure générale des Soeurs de la Providence (Nov.2008)

2008-11-12

ÉMILIE, JEUNE FILLE

Posted by Picasa Emilie naît à Montréal, Canada, le 19 février 1800, sur un terrain qui a nom « Terre Providence ». Elle est la 15e des enfants mais quelques-uns seulement ont survécu. Son père, Antoine Tavernier, cultive un verger, en fait le commerce et fabrique également des charrettes.

Emilie perd sa mère alors qu’elle n’a que 4 ans et son père, quand elle a 16 ans. Elle avait été initiée très tôt à l’amour des pauvres par ses parents; son éducation sera continuée par l’une de ses tantes et par les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Selon les documents du temps, Emilie émerge par son dévouement, par son sens des responsabilités, ses bonnes manières et son esprit de service toujours en éveil.

A 20 ans, on la retrouve à Québec pour venir en aide à une cousine; elle manifeste de l’esprit d’initiative, un respect des valeurs chrétiennes, un sens des affaires et un amour du pauvre qui grandit chaque jour, prenant contact avec ceux qui souffrent et qui sont dans le besoin.

Pour visionner le blog au complet: http://heritagedemilie.blogspot.com/


2008-11-11

ÉPOUSE ET MÈRE

A 23 ans, Emilie épouse Jean-Baptiste Gamelin, à l’église Notre- Dame de Montréal. Son époux est animé du même amour des démunis et la pauvreté est grande à cette époque.

Trois garçons naissent de cette union mais ce bonheur est de courte durée car les trois enfants meurent en bas âge et Jean-Baptiste partira à son tour alors qu’Emilie n’a que 27 ans. En mourant, son époux lui confie une jeune idiot qu’ils avaient adopté comme leur fils. Ce malade sera la pierre fondamentale de l’œuvre charitable d’Emilie Tavernier-Gamelin.

Devenue veuve, elle trouve force et consolation près de la Vierge des Douleurs ce qui l’achemine vers les associations charitables et tous ceux qui souffrent; elle refuse un second mariage pour garder son cœur et ses mains libres pour ceux et celles qui sont dans le besoin. Pendant des années, Emilie donnera son temps, sa santé, ses biens, ouvrira des maisons pour répondre à des besoins, trouvant sa force dans la Providence qu’elle aime et fait aimer.

2008-11-10

RELIGIEUSE


Afin de perpétuer l’œuvre charitable de Madame Gamelin, l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, décide de la confier à une communauté religieuse de France, les Filles de la Charité. Madame Gamelin seconde le projet de son évêque et une maison se construit pour recevoir cette communauté. L’Asile de la Providence est presque achevée quand les Sœurs de France renoncent au projet. Mgr Bourget décide alors de fonder une communauté à Montéal. Madame Gamelin se sent appelée à ce nouveau dépassement et le 29 mars 1844 elle prononce ses vœux en même temps que six autres dames tandis que Mgr Bourget érige selon les règles l’Institut que le peuple nomme «Providence» parce que, depuis longtemps, il a vu Madame Gamelin se faire «providence» pour les démunis.

Animée de compassion, femme forte en dépit de ses multiples épreuves, Mère Gamelin continue de se donner sans compter. Son œuvre ne cessera pas de grandir : soin des personnes âgées, des malades, des immigrés, des orphelins, des sourdes, des handicapés mentaux, etc… Que de pauvres et de souffrants seront par elle réconfortés!
Mère Gamelin ne vivra que 7 ans en communauté. Le 23 septembre 1851, l’épidémie de choléra l’emporte après 12 heures de maladie nous laissant l’héritage de son grand amour pour les pauvres.
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