2013-11-25

LA VIE D’ÉMILIE… UN CHEMINEMENT DANS LA FOI

EN TERMINANT L’ANNÉE DE LA FOI

Dans son plan d’amour, le Seigneur a tracé la route qui acheminait Émilie vers la réalisation d’une mission :

Au moment des deuils multiples qu’elle a connus, le OUI de l’acceptation généreuse la conduisit à une communion profonde avec la Vierge au pied de la Croix.

Après le décès de son époux et de ses enfants, Madame Gamelin choisit le célibat et s’engage, par vœu privé, à continuer de servir les pauvres le reste de sa vie. Le OUI de la compassion la fera Mère des pauvres, femme au cœur attentif, une vraie Providence.

Par le OUI d’une présence discrète, Émilie soignera les malades, les accueillera chez elle, les réconfortera et visitera les prisonniers, comme laïque engagée, durant quinze ans.

Le OUI du courage affermit la décision d’Émilie. Elle deviendra religieuse et pour ses filles, les Sœurs de la Providence, elle deviendra fondatrice.

Émilie souffrira dans son corps, dans son cœur, dans son âme. Mais le OUI de la force la gardera debout dans l’épreuve.

Son dernier OUI, celui de l’amour la conduit vers le Royaume, où l’attendent tous ceux qu’elle a servis comme ses maîtres et ses seigneurs.

Yvette D.
Échos d’Émilie (extraits)

2013-11-19

Une dévotion chère à Émilie Gamelin : la Vierge des Douleurs

Voici comment réciter le chapelet des sept douleurs :
- Sur la médaille, on énonce le mystère, la douleur infligée à Marie.
On récite ensuite un Notre-Père.
- Sur les 7 grains qui suivent, on récite 7 Je vous salue Marie.
- Après chaque "Je vous salue Marie", on récite l’invocation suivante :
«Priez pour nous Vierge de douleurs
que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ. »

- On termine le chapelet sur les trois grains isolés avec 3 "Je vous Salue Marie " et 1 "Notre Père" sur la médaille principale.

V. Ô Dieu, venez à mon aide!
R. Seigneur, hâtez-vous de me secourir!

Voici les 7 douleurs, dans l’ordre :
1. Le vieillard Siméon annonce à Marie que son fils sera en butte à la contradiction. (Lc 2, 34-35)
2. Le massacre à Bethléem et la fuite en Égypte. (Mt 2,13-18)
3. La disparition de Jésus à douze ans. (Lc 2,41-52)
4. Marie voit son fils chargé de la croix. (Mt 27, 31-32)
5. Marie debout au pied de la Croix. (Jn 19,25-27)
6. Marie reçoit le corps inanimé de son Fils. (Jn 19,38-40)
7. Marie au tombeau de Jésus. (Jn 19,41-42)
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il!

1. Ô Mère des douleurs, je compatis à la souffrance qui accabla votre coeur très aimant lors de la prophétie du saint vieillard Siméon en laquelle vous fut révélée toute l’ampleur de vos peines à venir : par votre coeur si éprouvé, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce d’adhérer toujours plus parfaitement à la sainte volonté de Dieu.
Je vous salue Marie etc...

2. Ô Mère des douleurs, je compatis à l’angoisse qui étreignit votre coeur si sensible lors de la fuite en Egypte et du séjour en ce pays étranger où vous viviez, pauvre et méprisée : par votre coeur anxieux, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce d’un abandon filial et confiant à la divine Providence.
Je vous salue Marie ...

3. Ô Mère des douleurs, je compatis à la peine profonde dont votre coeur soucieux fut saisi lors des trois jours de la perte de votre Enfant à Jérusalem : par votre coeur si inquiet, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de craindre par dessus tout d’être séparé de l’amour de mon Dieu.
Je vous salue Marie ...

4. Ô Mère des douleurs, je compatis à l’abattement qui s’empara de votre coeur lors de la rencontre avec Jésus portant sa Croix vers le Calvaire : par votre coeur si éprouvé, obtenez-moi, Vierge très aimable, la patience dans les épreuves et la persévérance dans le bien malgré toutes les contradictions.
Je vous salue Marie ...

5. Ô Mère des douleurs, je compatis à la très amère passion que souffrit votre coeur généreux lorsque, debout au pied de la Croix, vous assistiez à l’agonie de Jésus et que vous entendîtes le cri déchirant dans lequel il rendit l’esprit : par votre coeur martyrisé, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce d’une douce compassion aux peines et souffrances de mes frères.
Je vous salue Marie ...

6. Ô Mère des douleurs, je compatis à l’extrême souffrance qui déchira votre coeur maternel lorsque la lance ouvrit le Coeur de Jésus et que son corps pantelant fut déposé sur vos genoux : par votre coeur supplicié , obtenez-moi, Vierge très aimable, de savoir rendre amour pour amour au divin Coeur de votre Fils.
Je vous salue Marie ...

7. Ô Mère des douleurs, je compatis à la poignante tristesse qui submergea votre coeur de flots amers lorsque le corps de Jésus fut déposé dans le sépulcre : par votre coeur transpercé de sept glaives, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de ne jamais me décourager, quelque importantes que soient les ténèbres et l’adversité.
Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, Vierge très affligée.
R. Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.
Oraison :
Nous vous en prions, Seigneur Jésus-Christ, qu’intercède pour nous auprès de votre clémence, maintenant et à l’heure de notre mort, la Bienheureuse Vierge Marie votre Mère, dont l’âme très sainte fut transpercée d’un glaive de douleur à l’heure de votre Passion. Ô Vous qui vivez et régnez avec le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles.

Prière composée par Frère Maximilien-Marie – reproduction autorisée à condition d’en indiquer la source)

2013-11-14

Un nouvel épisode de la belle histoire d'amour d'Émilie Gamelin...

Ce fut dans le village de la Longue-Pointe que Mère Gamelin fonda sa première mission. Prévit-elle, dès ce moment , l'avantage que pourrait offrir cette situation .... : deux des œuvres les plus considérables des sœurs de la Providence ont pris naissance en ce lieu, celle des sourdes-muettes et celle des aliénés. Au printemps de l'année 1846, mère Gamelin alla installer deux de ses filles dans la maison de la ferme St-Isidore, pour y ouvrir une école élémentaire. La première année la classe comptait trente élèves.


Les sœurs exercèrent dans cette mission toutes les œuvres propres à l'institut: l'hospitalité des orphelines et des infirmes, la visite des malades, etc... Pour s'assurer des ressources, elles prirent, dès la première année, des élèves en pension, ce qu'elles firent jusqu'en 1870.


En 1847, mère Gamelin fit ajouter une allonge considérable à la maison, devenue trop petite.
En 1852, nos sœurs ouvrirent à cet endroit, un hospice d'aliénés. Les classes furent converties en cellules et dix-sept aliénés en prirent possession. Depuis l'adoption qu'elle avait faite, à la mort de son mari, du pauvre idiot Dodais, elle avait toujours porté un singulier intérêt à ces infortunés. Dieu bénit cet œuvre, comme toutes celles qu'elle a entreprises. Le petit hospice de St-Jean-de-Dieu, en compte en 1900, dix-sept cents.
Cette même année, la ferme St-Isidore donna l'hospitalité aux prêtres âgés ou malades, à qui l'infatigable charité de mère Gamelin avait ouvert, dès 1846, une maison de retraite.


Presqu'en même temps on fit appel à mère Gamelin pour ouvrir hospice à Laprairie qui se sentit d'autant plus inclinée à répondre à cet appel venait de la part de la société des dames de charité. Ces dernières avaient pris l'initiative de la visite et du soin des pauvres. Elles avaient même loué une maison pour y recevoir ceux qui n'avaient pas de demeure convenable.
C'est cette même maison que les dames remirent à mère Gamelin , le 15 mai 1846. Elle abritaient en ce moment huit vieilles infirmes. L'arrivée des sœurs causa une grande joie parmi les familles pauvres du village. Malgré le peu de ressources de cette maison, qui dépendait uniquement de la charité publique, la fondation s'annonçait sous les plus heureux auspices... quand un incendie détruisit une partie du village dont une portion de l'hospice. Le feu s'arrêta à l'église.
Les sœurs et les pauvres infirmes, au nombre de quatorze, se réfugièrent au bord du fleuve. C'est là que notre vénérable mère, accourue dès le matin , les trouva au milieu de centaines de malheureux sans asile, groupés autour des quelques meubles et des quelques habits qu'on avait pu sauver du désastre.

Après avoir distribué autour d'elle, avec sa bonté et sa cordialité accoutumées, des consolations et des encouragements, la bonne mère repartit immédiatement pour la ville, ramenant à l'Asile les quatorze vieilles de l'hospice, pendant que les religieuses trouvaient refuge chez les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame.
Mère Gamelin revint incessamment, accompagnée de sœur Caron, pour distribuer les secours les plus urgents à ces familles en détresse. Dans l'intervalle, des comités de secours s'organisèrent à la ville et dans les campagnes voisines, pour venir en aide aux incendiés. Nos sœurs furent chargées de distribuer les dons en argent, en aliments et en vêtements, et mère Gamelin, assistée de sœur Caron, présida dès le lendemain à la première distribution.
Les sœurs purent rentrer dans leur maison après les premières réparations , dès le 24 septembre; leurs pauvres les y suivirent au mois de novembre..


Cependant, la pauvreté de la maison ne cessait pas d'être extrême ; on y manquait parfois du nécessaire. Mère Gamelin fut sur le point de rappeler ses religieuses. Elle dut céder à leurs instances car elles ne pouvaient se résoudre à abandonner leurs pauvres.


Moins d'un an plus tard, mère Gamelin était forcée d'ouvrir dans cette mission une salle d'orphelines . Plusieurs de ces pauvres enfants abandonnés ne pouvaient que très difficilement trouver place dans d'autres établissements de charité. Pour subvenir aux besoins de ces nouvelles pensionnaires, les sœurs s'imposèrent un surcroît de travail et les plus grandes privations, jusqu'à se contenter pour leur nourriture, des restes des pauvres.
Deo Gratias

2013-11-09

UNE AGRÉABLE SURPRISE POUR LES SOEURS DE LA PROVIDENCE

Le 7e Gala Bellechasse, tenu le samedi 14 septembre à la
Maison de la culture de Saint-Damien, en présence de 180 personnes, a permis à la MRC de Bellechasse (entité administrative assurant la gestion régionale d'un regroupement de municipalités) de faire oeuvre de mémoire pour ceux et celles des siens qui se sont distingués.

Ce fut notamment le cas, à titre posthume, pour Soeur Bernarda Morin, baptisée sous le nom de Vénérance Morin, en 1832, à Saint-Henri(Québec). Le consul honoraire du Chili, Miguel Montérichard, a reçu la médaille au nom de la province chilienne de la Congrégation des Soeurs de la Providence.

En effet, le 17 mars 1880, la Congrégation des Soeurs de la Providence, du Chili, fondée par Soeur Bernarda Morin, avait été officiellement constituée par décret apostolique du Saint-Siège. Puis en 1970 l'institution chilienne est devenue une province de la Congrégation des Soeurs de la Providence. La fondatrice de la congrégation des Soeurs de la Providence du Chili est décédée le 4 octobre 1929, après 77 ans de labeur infatigable. Identifiée comme la "charité incarnée", cette Henriçoise aura présidé à l'édification de nombreux orphelinats et écoles au Chili. En 1926, alors que Mère Bernarda Morin était âgée de 93 ans, le président du Chili lui avait remis la Médaille du mérite, la plus haute distinction du pays, en remerciement pour son amour et son dévouement envers le peuple chilien. Des démarches sont présentement en cours pour sa béatification.

"Un nouveau parc de la ville de Québec portera le nom de Soeur Bernarda Morin; une plaque commémorative sera installée et je souhaite qu'il y ait ici, un jour, un petit monument pour souligner la contribution exceptionnelle de cette grande dame à l'humanité", conclut M. Montérichard.

(Centre International Providence)

2013-11-08

UNE HISTOIRE ET UNE OEUVRE À DÉCOUVRIR

Fondé en 1893 par les Soeurs de la Providence, l'Hospice Gamelin, qui porte aujourd'hui le nom de Centre d'hébergement et de soins de longue durée Émilie- Gamelin, a fêté cette année son 120e anniversaire. Bien que 120 ans se soient écoulés depuis sa construction, l'oeuvre entreprise par les Soeurs de la Providence, des femmes vouées au bien-être de la collectivité, se poursuit encore. C'est dans la joie que le personnel dévoué, qui compte plus de 200 employés et une cinquante de bénévoles avait organisé, du 27 au 31 mai dernier, plusieurs activités pour commémorer cet anniversaire. La semaine des festivités a débuté dans la magnifique chapelle du centre d'hébergement. L'aumônier Robert Paradis y a célébré une messe, qui a commencé avec le chant O Douce Providence. Des membres de la Congrégation des Soeurs de la Providence ainsi qu'une représentante du Musée des Soeurs de la Providenc(Centre Émilie-Gamelin), étaient au nombre des personnes présentes. Découvrez à travers cet article l'histoire d'une institution où le courage et l'amour se sont relayés pendant plus d'un siècle. (Nancy Prada et l'équipe)