A l'instar des dames de la cour de Louis X111 , qui se dépouillèrent spontanément de leurs joyaux pour secourir les enfants abandonnés dont St-Vincent-de-Paul venait de leur révéler éloquemment la détresse, madame Gamelin elle-même avait renoncé à tout ce qui pouvait sentir la vanité ou la mondanité.
Les travaux et les occupations nouvelles que lui créait cette multiplication d'activité charitable ne l'empêchaient pas de donner à ses vieilles le même temps et les mêmes soins affectueux et assidus qu'auparavant. Ses chères vieilles allaient être confiées aux Sœurs de Charité que l'évêque Mgr Bourget feraient venir de France. Elle se consolait en se disant que ses sœurs seraient pour elles de vraies mères comme elle voulait l'être elle-même. En attendant, elle continuait de les servir à table, de présider à leurs exercices de piété, de leur prodiguer ses attentions délicates et tendres.
Son âme généreuse trouvait une autre consolation à voir son zèle et son initiative multiplier au loin les fruits de charité que suscitait son exemple et celui de ses associées. Les paroisses de la campagne et des petites villes environnantes ne tardèrent pas, à l'exemple de Montréal, à organiser à leur tour des associations de dames de charité. Touchant exemple de la contagion du bien et de l'émulation chrétienne!
Un contretemps providentiel survint qui sembla devoir un instant renverser toute espérance et compromettre à jamais les fruits de tant d'efforts et de travail: les filles de Saint-Vincent de Paul ne pouvaient venir prendre la relève telle que le clergé le désirait. Ceci permit à Émilie Gamelin de conserver l'Asile de la Providence qui ainsi, fut l'origine de la Communauté des Sœurs de la Charité de la Providence. Elles seront appelées à subvenir à de nouvelles nécessités, à soulager d'autres souffrances et à compléter ainsi l'organisation de la vie religieuse dans notre cité, à la suite de Jeanne Mance, Marguerite Bourgeois et Marguerite d'Youville.
Source ?
Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2013-10-18
2013-10-10
POUR VOUS INTÉRESSER...
Voici quelques statistiques des visites, au blog d’Émilie, pour le mois de septembre 2013 :
125 personnes sont venues saluer Émilie Gamelin, 4527 à date.........
31 personnes ont demandé de prier pour obtenir une faveur, 908 à date........
80 personnes ont voulu prier la Providence et N.D. des Douleurs, 1663 à date.
...
Des 297 visiteurs, 96 sont du Québec et autres provinces du Canada......
136 sont des Etats-Unis...........
37 sont de la France ou autres pays francophones.
...
Au cours du mois, 1562 pages du blog d’Émilie ont été lues et 26 674 pages à date.
Le chapelet de N.D. des Douleurs est l’article le plus consulté : 2835 personnes à date,
suivi d’un article sur la Bienheureuse Émilie : 2500 personnes à date.
2013-10-08
EN CE 12e ANNIVERSAIRE DE BÉATIFICATION D'ÉMILIE GAMELIN
... Non seulement Émilie a réfléchi la lumière, mais sa contemplation l'a faite ''pierre brillante'', Évangile en action. Elle fut dans sa personne une «maison de la Providence». Admirons en ce jour tout le service que Mère Gamelin a rendu et qu'elle poursuit aujourd'hui par ses compagnes, par de nombreuses personnes associées, amies, collaboratrices, qui ont compris que son charisme demeure un des plus puissants signes d'Évangélisation de notre monde.
G.Chaput, homélie du 7 octobre 2013, extrait
2013-10-07
2013-10-03
LES AUTOMNES D'ÉMILIE
Émilie entretient une
correspondance avec sa cousine Agathe à qui elle confie dans une lettre datée
du 18 juin 1822 qu'elle a « beaucoup de vocation [...] pour le couvent ». Elle
ajoute dans cette même lettre : « les faros j'y renonce à jamais et au monde
aussi. Je me fais religieuse vers l'automne ».
Et pourtant, à la surprise générale, malgré la différence d'âge, Émilie
Tavernier s'unit par le mariage avec Jean-Baptiste Gamelin, le 4 juin 1823.
Ces années d'heureuse union se terminent par la mort
de Monsieur Gamelin le 1er octobre 1827.
L'Assemblée législative de la
province du Canada reconnaît le 18 septembre 1841
l'existence légale du refuge de Mme Gamelin sous le nom d'Asile de Montréal
pour les femmes âgées et infirmes. Peu après son retour de France, Mgr Bourget
exprime le 16 octobre son intention de confier
l'œuvre de Mme Gamelin aux Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul ; le
même jour, les dames de la corporation de l'asile, dont Mme Gamelin, décident
d'acheter un terrain pour y bâtir une maison à laquelle elles donnent le nom
d'asile de la Providence. Le 27 octobre, elles
élisent Mme Gamelin directrice de la corporation.
Le 8
novembre 1841, Mgr Bourget apprend que les Filles
de la Charité de Saint-Vincent-de- Paul ne peuvent pas venir à Montréal. Il
décide alors de fonder une communauté religieuse sur place et de confier à
Émilie la direction du nouvel asile.
Le 6 novembre, sous l'impulsion d'Émilie
sans doute, elles font l'achat d'un terrain borné par les rues Sainte-Catherine,
Lacroix et Mignonne (boulevard de Maisonneuve), tout près du palais épiscopal.
En 1851, mère Gamelin s'occupe de régler
les affaires de l'asile de la Providence. Cette année- là, une nouvelle
épidémie de choléra sévit à Montréal. Celle-ci aura raison de la résistance
physique de mère Gamelin qui meurt en moins de 12 heures le 23 septembre.
Donne-moi
Seigneur Jésus d'accueillir
et d'accepter les expériences de dépouillement
qui peuvent
être chemin de croissance et d'enrichissement.
Ouvre mon cœur
pour comprendre,
|
ce que tu veux me révéler.
Seigneur, sois toujours pour
moi Celui en qui je peux faire
confiance,
Celui qui enrichit sans cesse
mon jardin intérieur.
S'abonner à :
Messages (Atom)