2013-02-22

ÉMILIE EST DE LA FÊTE AU CHILI

Fin 2012, la communauté religieuse et éducative du Colegio Sagrados Corazones de la Serena, au Chili, était heureuse d'accueillir deux nouvelles Associées Providence lors de l'Eucharistie par laquelle le Colegio fait culminer la SEMAINE DE LA FAMILLE.   Au  cours de cette semaine, notre institution éducative a participé à diverses activités qui donnaient priorité aux parents, aux élèves et aux enseignants.  Une kermesse familiale, des conférences de formation, un pèlerinage au Sanctuaire de la Vierge du Rosaire d'Andacollo ainsi que l'Eucharistie familiale, à laquelle étaient invités tous les membres de la famille Providence de Sagrados Corazones. 

Les célébrations de la SEMAINE DE LA FAMILLE soulignaient également l'anniversaire de la béatification de notre fondatrice, Mère Émilie Gamelin.  C'est dans ce contexte que nous avons fait nôtre la joie des Associés Providence en accueillant très chaleureusement l'engagement de deux nouvelles Associées.

Nous rendons grâce à Dieu pour la vie nouvelle que ces deux Associées apportent à leurs compagnes et compagnons, aux Soeurs de la Providence et aux personnes qui découvent le visage de Dieu Providence à travers leur présence.

(Gloria Garcia, s.p.)

2013-02-21

20e anniversaire de la Place Émilie-Gamelin




Clocher de l'Asile de la Providence (arrière)
+ un spectacle de cirque Caserne
Le 16 novembre dernier fut un jour mémorable pour le début de la revitalisation de la mémoire collective montréalaise concernant Émilie Tavernier-Gamelin, mais aussi en ce qui a trait à la congrégation qu’elle a fondée, les Sœurs de la Providence. En effet, cette date a marqué le début d’une semaine d’activités, au cœur même de Montréal, à la Place Émilie-Gamelin, qui fêtait fièrement ainsi son 20e anniversaire.
 
C’est par l’intermédiaire de FIN NOVEMBRE, un événement annuel d’art et de solidarité sociale tenu la dernière semaine de novembre sur la Place Émilie-Gamelin à Montréal, que l’idée de cette commémoration a vu le jour. Ils ont pu compter sur l’appui de ATSA*, et de plusieurs autres organismes qui œuvrent  auprès des plus démunis de la société montréalaise.
Exposition de photos historiques
La thématique de cette année porte sur le 20e anniversaire de la Place et souligne l’œuvre d’Émilie Tavernier-Gamelin, « ainsi que la capacité de notre action à soulager temporairement les conditions de vie des plus démunis et à sensibiliser et impliquer le grand public envers la détresse sociale », explique Annie Roy, cofondatrice de l’ATSA. Pour ce faire, la Fondation Émilie-Tavernier-Gamelin a apporté sa contribution pour reconstruire les structures architecturales  évoquant les bâtiments fondés par Émilie (clocher de l’Asile de la Providence et Maison jaune) et elle se rend responsable de coordonner les dons en vêtements d’hiver et en repas chauds aux plus démunis, dans la lignée de l’Œuvre de la Soupe d’Émilie Gamelin.
 





Sœurs Annette Noël et Annette Coutu.
En arrière, l'œuvre de la soupe des années 30.
Soeur Annette Noël, supérieure de la province Émilie-Gamelin, est intervenue lors de cet événement, accompagnée des députés Daniel Breton et Hélène Laverdière, ainsi que de Pierre Gaudreault, coordonnateur général du RAPSIM (Réseau d’Aide aux Personnes Seules et Itinérantes de Montréal). Ensemble, ils ont donné le coup d’envoi aux activités, incluant
incluant spectacles de cirque, contes,visites guidées historiques, exposition d’oeuvres et de photos à caractère historique, etc., pour redécouvrir et revaloriser la Place Émilie-Gamelin, si chère à la famille Providence. Plusieurs Soeurs de la Providence, parmi une foule nombreuse, y étaient présentes. Nous avons pu observer également la présence de plusieurs médias de la Métropole. Lors de son allocution inaugurale, Soeur Annette a rappelé que « durant plus d’un siècle, l’Asile de la Providence fut l’endroit où s’est exercée l’Œuvre de la Soupe. Cette idée germa chez les Dames de Charité à l’occasion des durs hivers de 1827-1828.
 
En 1844, cette œuvre déménagea à l’Asile de la Providence et fut l’une des principales œuvres de l’Asile. Elle fut l’une des rares organisations à fonctionner sans carte d’identification et sans vraie comptabilité, sans discrimination de race et de religion. On donna à manger à tous, à toute heure... cela signifiait d’abord la soupe grassement vitaminée, mais aussi des sandwiches, servis à la centaine, à des ventres creux anonymes. La Soupe couvrait aussi une distribution de linge ou de chaussures aux pauvres, et même des emplois pour chômeurs de bonne volonté. La Soupe signifiait surtout sympathie, réconfort, confidence pour les personnes rejetées ou bannies de la société.

Soeur Concombre (actrice )sert de la soupe à soeur Solange Bélair
  


L’Œuvre de la Soupe a cessé le 14 août 1963, car la construction du Métro Berri-UQAM nécessitait la disparition de l’Asile de la Providence.
 
Cette " terre qui était d’abord un verger avant la construction de l’Asile", a servi de stationnement pendant plus de 30 ans après que l’Asile fut démoli », nous explique l’historien Bernard Vallée, et ce n’est qu’après que l’idée de construire une place portant le nom d’Émilie Tavernier-Gamelin a surgi. (Plus de details sur: www.providenceintl.org, après le 15 janvier 2013).
 Monic Beaulieu, s.p.  Missive Providence déc.2012
           
L’ATSA (*Action Terroriste Socialement Acceptable) est un organisme à but non lucratif fondé en 1998 par les artistes Pierre Allard et Annie Roy. Sur un ton ludique et percutant, ils créent, produisent et diffusent des œuvres et événements transdisciplinaires afin d’interpeller la population envers différentes causes.
 
 
 

2013-02-18

19 FÉVRIER : ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE D’ÉMILIE

Le 19 février 1800, un 15e enfant naît au foyer d’Antoine Tavernier et de son épouse M.-Josephte Maurice. Le lendemain, le père attelle le cheval et emprunte le chemin Saint-Laurent pour se rendre à l’église Notre-Dame, Montréal, avec son fils aîné qui sera parrain. La petite sera baptisée Marie Émilie Eugène, et sa cousine Marie-Claire Perrault sera sa marraine.

Cette enfant vivra-t-elle? L’angoisse de cette question se lit dans le regard de la mère alors qu’elle lange la petite, car 9 de ses enfants sont déjà morts et la menace des épidémies est toujours là. De plus, la disette fait qu’il est ordinaire de voir des personnes qui passent 3 ou 4 jours sans manger. Le père Tavernier louera la terre Providence pour s’assurer que, dans sa maison, il y aura toujours du pain sur la table.

Dans les quelques années qui suivront, la petite Émilie est à l’abri des problèmes. L’affection et la sécurité du foyer lui servent de rempart contre la dure réalité sociale de l’époque. À 3 ans, elle se révèle déjà une enfant précoce et déterminée. Elle manifeste une vivacité d’intelligence remarquable et une très grande sensibilité de cœur. La mère profite du passage des mendiants pour transmettre à sa fille son amour des pauvres et lui apprendre à partager. Le cœur et l’intelligence de la petite s’ouvrent à la compassion.

Prière : Providence de Dieu, toi qui as fait don à Émilie d’une charité toute compatissante pour tous ceux qui souffrent, illumine de ta clarté la route de ceux qui t’implorent par son intercession, réponds à leurs prières et glorifie au plus tôt ta fidèle servante, la Bienheureuse Émilie Gamelin. AMEN.


2013-02-14

NOS PATRIOTES

Aujourd'hui, en ce 15 février 2013, nous faisons rappel de l'exécution, à l'échafaud, de 12 des patriotes canadiens-français,  dans la cour de la prison Au Pied Du Courant, à Montréal, pour avoir lutté en faveur de leur langue française, de leur foi et de leurs droits. Aujourd'hui même, est le 175e anniversaire!

Le court texte qui suit est un extrait d'article paru sur ce blog, le
15 novembre 2012 et intitulé: ''Un témoin de la compassion d'Émilie pour les patriotes'' (Voir aux archives, à droite de l'écran.)

«Cent douze patriotes subirent leur procès devant la Cour martiale, du 28 novembre 1838 au 1er mai 1839; quatre-vingt-dix-huit furent condamnés à mort; douze furent exécutés; douze, mis hors de cause ou acquittés; trente, libérés sous caution, et cinquante-huit, exilés.»


2013-02-02

VISITES ÉTONNANTES

Nous constatons avec joie, qu'Émilie Gamelin est de plus en plus connue de par le monde:
Durant le mois de janvier,
65 personnes sont venues des États-Unis, visiter le blog d'Émilie
16, de la France
13, de Pologne
6, d'Israël
4, d'Allemagne
3, de Taïwan
2, de Ukraine
1, d'Algérie
1, d'Espagne
et 56 du Québec et des autres provinces du Canada

Les motifs de visites sont divers: une prière à Émilie Gamelin, à Notre-Dame des Sept Douleurs qu'Émilie a beaucoup contemplée, un pèlerinage virtuel 'Sur les pas d'Émilie Gamelin', l'Héritage d'Émilie, prières pour obtenir des faveurs, désir de connaître la Providence, etc..

Une personne de Belgique, désireuse d'organiser une bibliothèque de BD religieuses, demande un exemplaire de la vie d'Émilie Gamelin en Bandes Dessinées.  Nous lui ferons parvenir bientôt.
Le site de la Communauté virtuelle a été visité 627 fois au cours du mois.

Nous rendons grâce au Seigneur pour Émilie, pour toutes ces personnes qui continuent d'approfondir la vie et l'Héritage d'Émilie. 

Th.


Impressionnant cet amour du pauvre!....


 Court extrait tiré du livre :"Vie de Mère Gamelin" écrit par une Religieuse de sa communauté, en l'année 1900.

«Un fait touchant nous montre les attentions délicates que ces dames (Dames de Charité, 1930) savaient témoigner à leurs humbles protégées, et la part de joie qu'elles aimaient à leur assurer dans leurs fêtes de famille.

Mme Julien Tavernier, belle-sœur de madame Gamelin, célébrait les noces de sa fille unique. Après les réunions intimes de la famille et des amis, voulait donner un caractère de charité religieuse au souvenir  de ces jours de bonheur, elle offrit un banquet aux pauvres de l'asile en l'honneur des jeunes époux. Toute la famille y fut conviée, et les nouveaux mariés se firent un bonheur de servir de leurs mains les hôtes de la charité . Saintes agapes, qui rappelaient les pieux repas des premiers chrétiens, où l'indigent et le riche mangeaient à la même table le pain de la charité fraternelle! Pieuse pensée, qui associait la reconnaissance et la prière des membres souffrants de Jésus-Christ aux espérances et aux promesses d'un nouveau foyer chrétien! »

Qui de Mme Gamelin qui insuffla cet amour du pauvre à ces Dames de Charité, association fondée par elle, ou de sa famille qui lui a communiqué cette flamme de charité, on ne le sait. Ce qui importe,  c'est que des faits semblables se retrouvent à profusion dans toute sa vie.