Émilie Gamelin est une Montréalaise qui a vécu dans les années 1800 et suivantes. Elle se maria et eut trois enfants. Devenue veuve et ayant perdu tous ses enfants, elle voua sa vie aux pauvres et fonda une communauté, les Soeurs de la Providence, pour l'aider dans sa tâche. Elle nous a laissé des valeurs toujours actuelles que nous connaîtrons dans les pages suivantes.
2009-11-28
D'UNE OEUVRE DE CHARITÉ À UNE PLACE PUBLIQUE
C'est sur un terrain de 56,000 pieds carrés acquis le 6 novembre 1841 que fut érigé à partir de l'année suivante l'asile des Soeurs de la Providence. C'est d'ailleurs en ces lieux que fut fondée l'Oeuvre de la soupe, une oeuvre charitable qui distribua pendant près de 120 ans pas moins de 500 bols de soupe par jour aux nécessiteux.
Toujours désireuses d'aider leurs prochains, les religieuses cédèrent en 1911 un local de l'institution à l'Institut Bruchési, une oeuvre offrant des soins contre la tuberculose. Autrefois résidentiel, le secteur se tranformait peu à peu, devenant de plus en plus commercial notamment avec la popularité croissante de Dupuis Frères, le célèbre grand magasin voisin. En 1962, la quiétude des lieux étant bel et bien devenue chose du passé, les Soeurs de la Providence déménagèrent dans leur Maison Mère nouvellement construite à Cartierville. Du coup, elles ferment l'asile et mettent leur terrain du centre-ville en vente qui sera acheté par la Ville de Montréal en 1963 afin de permettre la construction du métro.
Le site sera alors occupé par un terrain de stationnement qui ne devait être ouvert que pendant la durée des travaux de construction du métro. Il restera pourtant en place pendant près de 30 ans. Quant à ce site des Soeurs de la Providence, on choisit plutôt d'en faire une place publique. Ce square Berri, aménagé en 1992 est rebaptisé la place Emilie-Gamelin en 1995 en l'honneur de la fondatrice des Soeurs de la Providence. Utilisé à peine quelques fois par année lors de diverses festivités, le site est aujourd'hui surtout occupé par des sans-abri dont l'aspect miséreux nous démontre à quel point l'époque où une oeuvre de charité oeuvrait en ces lieux est malheureusement bien révolue.
(extrai d'un texte de Guillaume St-Jean dans Le Devoir 2008)
2009-11-21
Soins des malades mentaux: mission qui se poursuit
Aujourd'hui, suite à la désinstitutionalisation, les besoins des personnes psychiatrisées sont en croissance. Les Soeurs de la Providence actualisent l'héritage de Mère Gamelin auprès d'eux en mettant sur pied un lieu de rencontre appelé: l'Accueil Émilie. Comment vient-on en aide aux personnes psychiatrisées à l'Accueil Émilie? En complétant les soins cliniques qu'ils reçoivent par un accompagnement humanitaire. C'est ainsi qu'on vient lutter contre l'isolement et même l'exclusion sociale qu'ils et elles ressentent à chaque jour. Reçus avec chaleur, ceux qu'elles appellent "les amis" sont conviés tous les lundis soirs, ceci depuis vingt-cinq ans, à une soirée où ils trouveront toujours un repas substantiel, une célébration eucharistique bien vivante et des activités variées. Jeux, ateliers ou sorties, tout est conçu pour leur procurer un lieu et un groupe d'appartenance dans lequel ils se sentent à l'aise, une occasion de se divertir, de recevoir de l'attention et d'échanger.
Ajoutons à ces rencontres du lundi la Maison d'Émilie installée dans les locaux d'une Résidence des Soeurs de la Providence. Par un geste des plus concrets, celui d'ouvrir leur propre maison, a permis d' y aménager un lieu agréable dans lequel rien ne manque pour la tenue des activités quatre après-midi par semaine.
Émilie est sûrement au milieu de ces personnes qui l'aiment et la prient avec ferveur.
(Extrait d'Échos d'Émilie)
2009-11-19
Documentation sur Émilie
Tiré l’Encyclopédie de l’Agora |
Dubuc, Jean-Guy. Mère Émilie Gamelin: La meilleure amie des pauvres, 1999 (pour enfants) Mitri, A, O.M.I. - Mère Gamelin et sa Cause de Béatification, Montréal, 1978, 16 p. Nadeau, Eugène, O.M.I. La femme au cœur attentif: Mère Gamelin, Montréal, Sœurs de la Providence,1969 Robillard, Denise. Emilie Tavernier-Gamelin, Montréal, Éditions du Meridien, 1992 |
2009-11-07
MÈRE GAMELIN TOUJOURS EN PLEINE ACTIVITÉ À MONTRÉAL
Puis débute sa vie de jeune homme en société qui allait lui faire gravir les échelons de la réussite et le faire monter jusqu'au sommet de l'aide sociale. En 1960, il seconde l'abbé Roger Roy; celui-ci venait de fonder l'organisme "Les Compagnons" dont la mission était d'aider les jeunes qui sortaient des institutions comme Mont-Providence, aux niveaux de leur intégration dans la société, de leur recherche de travail, du respect de leurs droits et de l'amélioration de leur vie. Plus qu'un compagnon, il se fait leur grand frère.
En 1980, il est élu président du conseil d'administration de cet organisme et en 1984,l'abbé Roy lui demande de prendre la relève, ce qu'il accepte. Il décide alors de louer un petit local pour l'organisme qui avait oeuvré jusqu'alors sans avoir pignon sur rue. Puis, commence la croissance phénoménale de cette oeuvre par la multiplication des activités et des services.
Le 30 avril 2009, Centraide soulignait sa contribution au mieux-être des personnes handicapées et lui a attribué le prix Gilles Cousineau -Dirigeant d'organisme communautaire de l'année. Heureux de cet accomplissement, nous les Associé(e)s Providence avons formé le projet d'essayer de le publiciser, en demandant que Vincent passe à diverse émissions de télévision pour bien manifester une des parties positives que les religieuses ont données à notre société et pour encourager les jeunes à développer leur talent même si des personnes les voient comme des riens, les encourager et surtout leur montrer qu'on les aime.
IL EST IMPORTANT DE FAIRE COMME MÈRE EMILIE GAMELIN ET DE CONTINUER SON OEUVRE, COMME VINCENT DE VILLIERS L'A FAIT.
(Lionel Eymard, Ass. Prov.)